Visite à Fatick du DG de l’ANAM: Bécaye Diop exhorte les étudiants de l’Ussen à explorer les filières maritimes

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Fatick : En visite dans la cité de Mame Mindiss, jeudi dernier, le Directeur général de l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM), Bécaye Diop, a exhorté les étudiants de l’Université du Sine Saloum El hadji Ibrahima Niasse (USSEIN), à explorer les filières maritimes. Il a ainsi saisi l’occasion pour partager avec les acteurs sur les grandes orientations de son agence.

D’ailleurs, Bécaye DIOP a ainsi fait savoir, selon lui, « avoir trouvé des étudiants très enthousiastes à l’idée d’embrasser le métier maritime. Il y a eu des questions pertinentes qui ont été posées et auxquelles nous avons apporté des réponses. Nous avons estimé que l’avenir maritime du Sénégal repose sur les épaules des étudiants. En tant que Directeur général de l’ANAM, je me devais de les écouter et de recueillir leurs préoccupations et de réfléchir sur les voies et moyens d’y apporter les réponses appropriées. En tenant compte des recommandations et autres questions que ces étudiants ont eu à poser ».

Ainsi, le Dg de l’ANAM, Bécaye Diop dit, « avoir bien retenu que les étudiants aimeraient bien obtenir des stages, mais savoir plus sur les pistes d’ouverture au niveau de l’employabilité ». Dans un premier temps, le DG de l’ANAM a promis aux étudiants de l’USSEIN, des stages bien entendu, chaque année pas pour tout le monde, bien entendu puisque qu’il va de soi qu’on ne peut pas prendre tout le monde en stage mais, on fera le maximum possible pour leur faciliter leur premier pas dans le monde de l’emploi, dans le monde maritime où l’on note énormément de débouchés mais très peu connus je dirais même dans le monde actuel et particulièrement au Sénégal ».

Bécaye Diop de faire savoir, « qu’en dépit de ce que pense le plus souvent les gens, parlant de la pêche particulièrement, il faut faire savoir qu’il y a entre autres le secteur de l’administration maritime où on note énormément de débouchés. Dont des inspecteurs à la navigation et à la sureté qu’on n’arrive toujours pas à en trouver. Ce sont c’est des métiers qui payent qui ont l’air confortable, mais qu’on n’arrive pas à en trouver. Ce qui est inadmissible pout pour le secteur maritime sénégalais ».

Construction de nouveaux ports annoncée

Dans la foulée, le Le Dg de l’ANAM après avoir remercié le chef du département, le Dr Bacar Dia, d’avoir permis avec largesse, générosité et beaucoup d’ouverture, la rencontre avec les étudiants de Fatick de l’USSEIN, a annoncé l’ambition de l’Etat, de construire selon lui, « de nouveaux ports, que ce soit au niveau en Casamance qu’au Sine Saloum. Donc, quand on envisage de construire des ports, il vous faut des personnels comme des inspecteurs à la navigation et à la sûreté qu’on n’en trouve pas au Sénégal. Et, ainsi on est obligé d’en chercher à l’étranger ce qui serait dommage. Donc de ce point de vue, il serait souhaitable que les étudiants s’orientent dans des métiers à forte valeur ajoutée. C’est pourquoi, nous exhortons les étudiants à s’inscrire dans ces filières-là qu’il ne connaissent certainement pas de manière générale ».

Par ailleurs, Bécaye DIOP a visité quelques infrastructures dont le port de NDakhonga qui peine toujours à être mis en service après près de dix ans de son inauguration. Il fait savoir, « qu’effectivement le port de Ndakhonga, il est vrai a été construit depuis 2015-2016. C’est un port flambant neuf, de dernière génération mais non encore fonctionnel. Mais, nous sommes en train de faire le maximum possible pour qu’il puisse fonctionner. Mais, il faut dire en fait, que les ports secondaires sont sous l’autorité du port autonome de Dakar. Nous, on ne fait qu’accompagner nos amis portuaires afin qu’ils arrivent à accomplir leur mission. Mais, ce dont je suis sûr, c’est que dans les mois, les semaines à venir le port Ndakhonga ouvrira ses portes parce qu’on en a besoin, la région de Fatick en a besoin. C’est un port qui peut faire des jaloux de l’autre côté de l’Atlantique. Il n’y a pas vraiment de critères, mais l’essentiel, c’est qu’il y ait une parité hommes-femmes ».

Mohamadou Sagne

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