Vagues de ralliements à Fatick: Le coordonnateur communal du parti Rewmi, Dr Sandene Diouf et ses compagnons deposent leurs baluchons au sein de Pastef
Fatick: Le Coordonnateur communal du parti Rewmi à Fatick, Mr Sandene Diouf à fini de déposer ses baluchons au sein du parti Pastef du Premier Ministre Ousmane Sonko
Une décision prise hier mardi 24 septembre 2024 au cours d’un point de presse de ralliement pour dit-il, « discuter de mon avenir politique après une vingtaine d’année d’opposition depuis 2004 avec loyauté et abnégation mais aussi pour mon amour pour le Sénégal en général et pour Fatick en particulier ».
Et, au moment où, ajoute le Dr Sandene Diouf, « à Fatick, la plupart de la population était avec le président Macky Sall, natif de la ville et dont nous avions choisi de s’opposer à lui parce que nous étions contre son projet de vassalisation de la population fatickoise et de délaissement de la ville. L’avenir nous a donné aujourd’hui raison car après 12 ans de règne, Fatick est une ville où tout est à refaire, aucune infrastructure ni tissu industriel ».
Pour le Dr Sandene Diouf donc, « l’occasion m’est offerte aujourd’hui de rendre un vibrant hommage à mes compagnons avec qui nous avons cheminé ensemble, mais surtout pour m’avoir par modestie choisi, à la tête de la coordination communale du Rewmi suite à la démission du précédent coordonnateur ».
Pour l’heure, Dr Sandene Diouf, laisse entendre, « qu’actuellement nous sommes à la croisée des chemins. Et donc ayant constaté que notre place n’est plus dans le parti Rewmi pour plusieurs raisons fondamentalement, nous avons décidé de manière unanime de démissionner de ce parti. C’est un acte qui a été posé au lendemain des élections présidentielles mais nous tenions à l’officialiser aujourd’hui pour que nul ne l’ignore. Et tout en étant pas là aussi pour faire le procès du président Idrissa SECK à qui nous vouons un profond respect ».
Simplement pour dire, selon le Dr Sandene Diouf, « cette démission n’a été plus motivée que par deux choses entre autres. Premièrement comment Idrissa Seck n’a pu de 2019 à 2024, organiser aucune tournée nationale et qui plus est, lors lors de la campagne présidentielle, au moment où les autres candidats ont sillonné tout le Sénégal organisant des caravanes (qu’il a lui-même initiées au Sénégal avec la marche bleue) non seulement il se contente de faire des portes à portes. Mais pire encore il ne s’est limité qu’a la moitié nord du pays, nous laissant orphelins, braver tout seul une très difficile campagne en plein mois de ramadan. Lors d’un combat personne n’est à l’abri d’une chute mais on doit tomber les armes à la main ».
Et, ajoute l’ex-coordonnateur communal du Rewmi de Fatick, « en deuxième lieu, après avoir bravé toutes ces difficultés, et c’est là ou nous avons eu du mal à lui pardonner, il n’a même pas pris la peine d’appeler les gens pour les remercier. Même un communiqué de presse pour remercier les membres et sympathisant du Rewmi aurait suffit ».
« A la recherche de l’homme providentiel pour nous aider à sortir Fatick de la situation très difficile dans laquelle elle se trouve (la plupart des jeunes sont désœuvrés, que des conducteurs de motos Jakarta) et ou les femmes ne se contentent que des calebasses de quartiers, nous avons décidé à l’unanimité de soutenir le parti Pastef, les patriotes dans son combat pour un Sénégal meilleur. Nous estimons que ce soutien est logique, car nous tous de l’opposition avions le même objectif, combattre le régime qui était en place et développer le Sénégal », a indiqué Sandene Diouf dont la démarche est bien murie selon lui et ses partisans pour avoir constaté déjà que le régime en place fait les choses comme ils avaient imaginé les faire s’ils étaient élus.
Mohamadou Sagne