Une Démocratie à l’Africaine. Qui pour stopper Alpha Condé ? (Par Ramatoulaye DIALLO)
Certaines personnes font la glorieuse histoire de leurs peuples aux périls de leurs vies, d’autres la défont sans coup férir, ayant rendu à coup de terreur leur peuple jadis digne, veule et timoré aujourd’hui.
Monsieur Sékou Touré est une parfaite illustration des premiers en arrachant en 1958, l’indépendance de la guinée des mains du General de Gaulle. Résolution très téméraire et courageuse à l’époque, où les dirigeants, de tous les pays d’Afrique de l’Ouest y compris le Sénégal, n’avaient pas osé franchir le rubicond et afficher l’exigence de d’indépendance. Monsieur Sékou Touré avait ravivé la glorieuse flamme qui dans le passé avait été allumée par l’Almamy Samory Toure, Alpha Yaya Diallo, les grands érudits du Fouta et bien d’autres patriotes. Le Sieur Alpha condé, après avoir déçu les attentes de son peuple est l’image des derniers. Presque grabataire en fonction, durant dix ans de magistère il n’aura fait que dresser les communautés les unes contre les autres, elles qui naguère vivaient dans la concorde basée sur des alliances millénaires et un cousinage totémique transcendant l’ethnie ou les liens de sang ont été diaboliquement manipulées.
La jeunesse de l’ethnie peul ne peut plus manifester sans être automatiquement ensanglantée, matée cruellement, quand des jeunes d’autres ethnies dans les mêmes circonstances ont droit à des négociations, les récentes émeutes pour l’électricité dans le fief même du président a été géré par des conciliabules Cette politique de deux poids deux mesures est d’une flagrante monstruosité, cruauté dans ce pays. Cette orientation du Sieur Alpha Condé démontre à elle seule la mégalomanie du personnage et ses hideuses aspirations pour se maintenir au Pouvoir. Le voilà comme une pitoyable bête aux abois entrain de mettre son pays en vase clos, en fermant ses frontières avec ses voisins le Sénégal, la Guinée Bissau et la Sierra Léone, craignant qu’un péril peul lui vienne de ces pays dirigés par l’ethnie à abattre, en laissant entrer le vent de l’insécurité venant du Mali en guerre et de la Cote d’ivoire en déliquescence latente . Si La guerre était définie comme cet état de violence permanente, de non droit ou tout est permis, alors la Guinée pendant le règne d’Alpha Condé, est en guerre dans le sens ou la population qui vit une pauvreté extrême, est confrontée à des misères qui dépassent l’imagination ; pendant qu’un avion rempli de devises venant de Conakry est arraisonné à Dakar en partance pour les Emirats avec de nébuleuses justifications mafieuses.
La Guinée qui possède toutes les richesses manque de tout. Malgré ses médecins à l’expertise avérée ; les infrastructures de santé de bon niveau sont presque inexistantes. Les cliniques et les hôpitaux de Dakar regorgent de patients guinéens en attente de traitements ; au moment où le Sieur Alpha Condé comme un épouvantail essaie de mystifier le peuple et lui faire la guerre. Alors que les seules joutes qui vaillent d’être entreprises pour son peuple exsangue doivent être la restauration de la dignité du peuple guinéen qui se vide de toutes ses ressources sous les coups de troque, de boutoir de l’impérialisme chinois ; contre la pauvreté, pour l’émergence, pour une éducation de qualité ; pour sortir la Guinée des ténèbres en assurant la fourniture de l’électricité, contre l’insécurité et le grand banditisme qui culmine, à cause de la pauvreté endémique que subit cette population. Le Peuple de Guinée a soif de renouveau, d’une alternance car « pour changer de vie il faut changer d’avis. » La Guinée et son peuple aspirent au progrès et veulent par cette élection éradiquer les incitations à la haine, les discours d’hostilités, l’épouvante des jeunes violentés. Et bannir à tout jamais cette hécatombe de morts en Afrique que causent des élections qui se doivent démocratique et limpides.
Le candidat Monsieur Cellou Dalein Diallo aura raison devant l’histoire de participer à cette élection ; quoique le dilemme ait dû être terrible mais c’est l’inaction des hommes de bien qui permet au mal de prospérer. La peur ou la violence sont les armes des faibles, aujourd’hui le peuple de Guinée comme tous les autres peuples d’Afrique sont conscients et aucune violence ni aucune méthode d’intimidation ne pourront les museler ou les immobiliser. Le temps est venu pour le brave peuple de l’Almamy Samory et de Alpha Yaya Diallo de se lever comme un seul homme en taisant les obédiences et appartenances afin de mettre un terme à ce cycle de malédiction et de régression morbides. Le peuple est souverain même les peuples d’Afrique. C’est un truisme que seuls les apprentis dictateurs qui tentent d’oppresser leurs peuples ne savent pas
Vive les Peuples qui veulent s’émanciper.
Ramatoulaye Diallo
Voici une peulafouta qui sombre dans la querelle d’ethnie. Elle glorifie le candida peulh oh Aurique