Un championnat des jeunes francophones en tennis de table en fin décembre

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La Côte d’Ivoire accueillera le premier championnat des jeunes de la Francophonie en tennis de table du 12 au 15 décembre 2024. Cette information émane du Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF), qui a signé récemment à Paris une convention partenariat avec la Confédération internationale des Unions Sportives Francophones (CIUSF), et la Francophonie Pongiste internationale (FPI) pour l’organisation de cette compétition.

Une convention historique qui acte un engagement partagé pour la promotion du sport et de la jeunesse francophone ; car dans l’esprit des parties prenantes, l’objectif de ce championnat est de contribuer à l’essor du tennis de table francophone, de permettre aux jeunes joueurs d’améliorer leur classement mondial et de renforcer la visibilité des Jeux de la Francophonie. Selon Ali Kanaté, président de la CIUSF et du FPI, ce tournoi international des jeunes de la Francophonie, réservé aux pays membres de l’OIF et la catégorie d’âge identifiée sera 16-19 ans. « L’idée de cette compétition est d’abord de permettre aux jeunes francophones de se retrouver, de gagner en compétitivité et de marquer des points au classement international de la Fédération internationale de tennis » a-t-il dit d’emblée.

Pour lui, cette collaboration est d’ailleurs plus qu’un simple partenariat. « C’est un moment historique », a-t-il déclaré lors de la signature. « Quand j’en parle avec les différents dirigeants de fédérations nationales francophones, ils sont très heureux. Cela fait longtemps que le CIJF existe, mais aujourd’hui, nous entrons dans une nouvelle dimension. Pour l’instant, on commence avec le tennis de table, mais l’idéal, c’est de pouvoir élargir à d’autres disciplines assez rapidement. »

Un constat partagé par Mme Zeina Mina, directrice du CIJF, qui a de son côté ajouté l’importance de cette initiative pour le développement des Jeux de la Francophonie. « La convention que nous avons signée est bien plus qu’un simple document. Elle est le symbole de notre volonté mutuelle d’œuvrer main dans la main pour encourager les talents sportifs de la Francophonie et pour renforcer les liens entre nos communautés à travers le sport. À travers cette alliance stratégique, nous nous engageons non seulement à promouvoir le sport francophone, mais également à innover dans notre approche des compétitions internationales. En effet, cette convention ouvre la voie à l’organisation de championnats inter-éditions des Jeux de la Francophonie. L’idée, c’est de ne pas laisser ces Jeux figés dans le temps », a-t-elle ajouté. « Nous voulons promouvoir le sport, la Francophonie, la langue française, et offrir aux athlètes des tournois, des classements, des points. Nous avons trouvé les bons partenaires, et j’espère que notre première expérience sera réussie. Je suis convaincue que cette initiative contribuera significativement à l’évolution des Jeux de la Francophonie, du sport francophone, et à renforcer le rôle de la langue française dans le mouvement sportif international », a souligné Mme Zeina Mina.

Ali Kanaté reprend la balle au rebond en parlant de son expérience personnelle en tant qu’athlète de haut niveau, mettant en avant l’importance d’un tel championnat. « Nous les Francophones, avions un petit handicap parce que nous avions très peu de compétitions inscrites au calendrier de la fédération internationale. Cette compétition permettra aux athlètes d’être plus compétitifs et de cumuler des points au niveau mondial. Cela donnera également aux unions francophones une certaine crédibilité ».

Puis il a listé les autres enjeux d’une telle compétition. « Tant pour le CIJF que pour la Confédération, cette compétition nous permettra de montrer également à nos pairs, au sein de notre organisation, que la francophonie sportive est structurée et en mesure de mener des actions telles que l’organisation d’un championnat international. Ensuite, le deuxième point, c’est l’enjeu au niveau sportif parce que cela permettra justement à nos jeunes de gagner des points au classement ITTF. Enfin, le troisième enjeu est stratégique. On sait que l’événement phare dans l’espace francophone sont les Jeux de la Francophonie. Donc l’idée, je pense, pour le CIJF, c’est de pouvoir permettre à ce qu’il y ait des actions en amont des Jeux de la francophonie telles que des tournois qualificatifs, pour montrer que la francophonie sportive est tout en dynamique et n’est pas en action que tous les quatre ans. Il y a l’enjeu de crédibilité, l’enjeu de compétition pour nos jeunes. Mais au-delà de ça, il y a vraiment une stratégie globale pour faire vivre l’espace francophone en ce qui concerne la jeunesse et le sport », a-t-il déclaré.

L’OIF, pour sa part, s’est également engagée à soutenir le projet car Mme Zeina Mina a annoncé que l’Organisation allait apporter des bourses aux sportifs, avec le concours de l’unité jeunesse sport et citoyenneté de l’OIF. « C’est un premier exercice cette année, mais cela peut être le socle pour d’autres événements. Nous espérons pouvoir accompagner les sportifs jusqu’aux Jeux et identifier un potentiel de bon niveau. », a-t-elle conclu.

Cheikh Fantamady Keita

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