TROIS CANDIDATS EN LICE POUR LA PRÉSIDENCE DE LA FÉDÉRATION SÉNÉGALAISE D’ATHLÉTISME
El Hadj Amadou Dia Ba, médaillé d’argent aux Jeux olympiques de Séoul (1988), a officialisé lundi sa candidature à la présidence de la Fédération sénégalaise d’athlétisme (FSA), portant ainsi le nombre de candidats à trois, à la suite de Sara Oualy et de Cheikh Tidiane Boye.
Sara Oualy est actuellement premier vice-président de la FSA.
Cheikh Tidiane Boye est champion du monde militaire du 800m et
du 1.500m.
Lors d’une conférence de presse donnée lundi, El Hadj Amadou Dia Ba, ancien coureur du 400m haies, a été désigné candidat à la présidence de la FSA par le Collectif pour la relance de l’athlétisme national, dont il est membre.
Amy Mbacké Thiam, la championne du monde 2001 du 400m dames, fait partie des membres du collectif soutenant la candidature de Ba.
C’est un soutien de taille pour le directeur du Centre régional d’athlétisme de Dakar, un organe de la Fédération internationale d’athlétisme.
Quelques semaines plus tôt, Cheikh Tidiane Boye, champion du monde militaire du 800m en 1989, à Rome (Italie), et du 1.500m en 1992, à Helsinki (Finlande), avait déjà annoncé sa candidature pour la direction de l’athlétisme sénégalais.
Président d’un club d’athlétisme basé à Thiès (ouest), Boye a été demi-finaliste du 800m, aux JO de Séoul en 1988.
Il dit vouloir aider l’athlétisme national à se mettre à la « modernité ».
Sara Oualy, le président de l’AS Douanes, l’un des clubs phares de l’athlétisme national, déclare qu’il n’est pas un inconnu des pistes, même si, à la différence de ses adversaires, il n’a pas été champion.
Cet officier des douanes affirme avoir été athlète à Diourbel (centre), mais à Dakar surtout où, par le passé, il a défendu les couleurs du Dakar Université Club.
Depuis plusieurs années, il est vice-président de la FSA, l’instance dirigeante d’une discipline qui bat sérieusement de l’aile au Sénégal.
Concernant les difficultés de l’athlétisme sénégalais, qui n’a pas réussi à qualifier un athlète durant les deux derniers
championnats du monde (2015 et 2017), les soutiens de Sara Oualy invoquent surtout l’insuffisance des moyens mis à la disposition de la première discipline olympique.
« Il n’y a plus de fonds de relance, il n’y a plus de subvention venant de la Coopération française ou de la CONFEJES », la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la Francophonie, a expliqué le président de la Ligue d’athlétisme de Dakar, El Hadj Bara Thiam, concernant la mauvaise passe de
la discipline.
Momar Mbaye, qui dirige la FSA de 2001 à 2017, a décidé de se retirer. Il va diriger l’assemblée générale prévue le 16 décembre pour l’élection d’un nouveau patron de l’athlétisme sénégalais.
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