Les incidences néfastes du changement climatique sont parmi les fléaux qui assaillent le plus aujourd’hui la terre entière. Elles exigent une action commune et concertée de toutes les composantes de l’humanité. Ce dérèglement et ses conséquences constituent un défi urgent à relever. Le danger est unanimement reconnu par la Conférence des Parties (COP) des pays signataires de la convention sur le climat. Toutefois ce phénomène a son lot d’aspérités injustement vécues, dans la mesure où elles affectent plus sévèrement les populations les plus vulnérables, et pourtant moins responsables des émissions de gaz à effet de serre.

diriger notre pays, parce qu’elle nous concerne.

En effet, qu’on s’appelle Macky Sall, qui n’est pas candidat à sa succession –la précision a son importance- ou qu’on porte le nom de l’un quelconque des plus de 260 candidats déclarés (en attendant l’arrêt de la liste des candidats par le Conseil constitutionnel), la responsabilité est la même. Il s’agit de la défense des intérêts supérieurs du pays au détriment des agendas personnels.

coup sûr de ce brûlant dossier énergétique. Inévitablement. Le développement du Sénégal en dépend.

Le combat n’est pas gagné d’avance. Il n’est pas non plus perdu d’avance. Il requiert à la fois transpiration, inspiration et détermination. Evidemment c’est un combat qui ne se mène pas seul. Parmi les alliés potentiels, figurent des producteurs de pétrole et de gaz qui ne se reconnaissent pas dans la marche vers l’abandon des énergies dites fossiles que certains souhaitent ici et maintenant. L’Arabie Saoudite est de ceux-là. Les pays africains, producteurs ou non producteurs, de même que tous les autres à travers la planète qui aspirent au développement ne devraient pas être en reste. La société civile d’ici et d’ailleurs a également un rôle non négligeable à jouer, nonobstant son attachement au développement durable.

Entendons-nous bien : il n’est pas question ici, de soutenir que les énergies fossiles n’ont aucun impact sur le réchauffement climatique. Il s’agit plutôt de dire sans détour que les pays nouvellement producteurs comme le nôtre, ont le droit d’aller à leur rythme dans la marche vers une transition énergétique qui ne saurait être confondue avec une course de vitesse vers une sortie des énergies fossiles. Une exploitation raisonnable et raisonnée des énergies dites fossiles, tel est l’enjeu. En outre, l’alternative au fossile que sont les énergies renouvelables, coûte très cher. D’où un autre enjeu : celui du financement et de l’accès au financement qui n’est pas des moindres dans le débat sur la transition énergétique.

La transition énergétique est par excellence un bon thème de campagne quand on sait que l’exploitation « des ressources naturelles (qui) appartiennent au peuple » est inscrite dans notre Constitution. Voilà un sujet qui mérite pour aujourd’hui et demain, une CO-CONSTRUCTION avec les Sénégalais.

Macky Sall et la transition énergétique : je soutiens le combat.

MAMOUDOU IBRA KANE

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