SONKO/Adja SARR: Awa THIAM invite à un traitement équitable et éthique de l’affaire
“Maa beug sama Rew” alerte dénonce “les nombreuses contre vérités notées” sur ce qu’ils qualifient de “campagne de désinformations tout azimut sur l’affaire Ousmane Sonko- Adja Sarr“, particulièrement sur les réseaux sociaux.
Invite à Sonko…
Avec l’affaire Ousmane Sonko-Adja Sarr, Awa Thiam estime que “tout le monde parle d’une chose dont il ne comprend pas véritablement les contours et les enjeux”. elle rappelle aux avocats de Sonko que “nul n’est censé ignorer la loi. Et avec des procès-verbaux et des résultats médicaux sortis d’on-ne-sait-où, comment peut-on savoir ce qui s’est réellement passé avec des papiers de complaisance ?”
Elle invite ainsi le leader de Pastef à répondre à la convocation afin de faire jaillir toute la lumière une bonne fois pour toutes.
“Qui a violé et qui manipule ?“
“Jusque-là, Ousmane Sonko n’est pas allé donner suite aux convocations qui lui sont adressées, mais comme par magie, il déclare qu’il va pardonner son accusatrice. Il convient de se demander si le leader de Pastef ne trouve pas là, un bon prétexte pour faire un test ADN qui pourrait bien l’inculper (ou même le disculper). Dans tous les cas, nous disons non à cette farce car on nous présente parfois Adja Sarr comme une femme de mœurs légères, et tantôt comme une jeune fille innocente qui vient du village à la recherche de travail et qui devenue victime d’un viol. Pourquoi alors cet acharnement sur sa personne et qu’est-ce qui s’est passé cette fameuse soirée du 2 février ? Qui a violé et qui manipule ?“, s’interroge Awa Thiam.
La différence…
La leader de “Maa beug sama Rew” va plus loin dans sa réflexion: “Dans cette histoire qui concerne deux Sénégalais, la seule différence est que l’un a les moyens de se payer des avocats les plus chers. Il est politicien et bénéficie du soutien de sites d’information et de beaucoup d’hommes de média. Alors qu’en face, il y a une jeune fille fraîchement sortie de l’adolescence, venant d’un milieu défavorisé et qui ne jouit pas de ces faveurs“.
“Nous demandons que la lumière soit faite…“
“L’idéal aurait été de faire preuve d’humanisme sur la publication de ces genres d’informations, surtout que nul d’entre nous ne peut jurer et dire ce qui s’est réellement passé. A ceux qui jouent à la désinformation, donc, de la même façon que nous ne voulons pas avoir des manipulateurs au sein de la République, nous ne voulons pas non plus avoir des personnes de mœurs légères, des violeurs à la braguette ambulante au sein de la République. Nous demandons que la lumière soit faite et la justice appliquée dans toute sa rigueur. Donc, non au scénario Moussa Diop et Barthélémy Diaz, nous demandons une justice équitable pour les deux parties“, conclut-elle dans une note parvenue
Avec senego com