SONKO: « On a tenté de m’assassiner après le rassemblement de mercredi »

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Ousmane Sonko a apporté une réplique à la sortie du Président Macky Sall jeudi sur les médias français (RFI et France 24) en dénonçant une hypocrisie dans sa démarche de médiateur en Russie pour le déblocage des importations du blé ukrainien, alors que, selon lui, il asphyxie au même moment le peuple frère du Mali depuis plusieurs mois en bloquant l’essentiel de ses importations qui passent par le Sénégal. «Macky Sall n’est pas un panafricain. Il veut profiter de son mandat de président de l’Union Africaine pour se racheter une notoriété internationale parce qu’il a perdu toute notoriété dans son propre pays. Ce dans le but d’avoir des soutiens pour son projet de 3e mandat ou d’espérer de ces pays occidentaux qui le manipulent qu’ils l’accueillent quand les choses vont dégénérer », attaque Sonko.

Parlant de l’arrestation du député Cheikh Abdou Bara Dolly, « Nous ne partageons pas les propos d’Abdou Bara Doly. Parce que nous avons toujours dit qu’en matière de politique, il ne faut pas s’attaquer à la vie privée des gens. La politique, c’est ne pas insulter ou injurier. Même si tout le monde peut se tromper », a-t-il déclaré. Il a cependant dénoncé une justice aux ordres du régime en place qui a laissé en liberté un responsable de l’APR qui appelé publiquement à le tuer. Des propos et menaces qui, selon lui, sont plus graves que ceux tenus par le député de Wallu arrêté, rapporte Pressafrik.

Ousmane Sonko a par ailleurs révélé avoir échappé à un projet d’assassinat mercredi, après le Grand rassemblement organisé par la coalition Yewwi Askan Wi. Il affirme que l’un de ses véhicules sur lequel il était monté avant de changer, a été saboté. « Pensant certainement que j’allais prendre le même véhicule en venant au Rassemblement, des individus sont allés saboter trois des roues pour provoquer un accident. Au retour, j’ai pris un autre véhicule. Mais mon chauffeur qui conduisait ce véhicule s’est rendu compte d’une anomalie. Heureusement pour lui qu’il ne pouvait pas roulait à vive allure à cause de la foule qui nous accompagnait. Le lendemain, quand il est allé voir le mécanicien, ce dernier lui a dit que s’il avait roulé ne serait-ce qu’à 70 kilomètres/heure, un drame allait se produire. Nous avons affaire à des assassins ».

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