Situation alarmante: Appel à la solidarité face à l’expulsion des familles de l’immeuble des eaux du Boulevard de la République

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Une vingtaine de familles de fonctionnaires se trouve dans une situation alarmante. Menacées d’expulsion de leur logement à l’Immeuble des Eaux, ces familles se regroupent au sein d’un collectif pour défendre leurs droits et, plus crucialement, ceux de leurs enfants.

La Société générale d’exploitation du patrimoine bâti de l’État (SOGEPA), en collaboration avec la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (DSCOS), justifie cette expulsion par l’état de délabrement du bâtiment, qualifié de « ruines menaçantes ». Pourtant, les locataires contestent ces allégations, arguant qu’ils ont reçu une sommation d’expulsion avec un délai d’une semaine pour quitter les lieux, créant ainsi un climat d’incertitude et d’angoisse.

Ces familles, au nombre de 26, se trouvent à un moment critique de l’année scolaire. Les enfants, qui étudient dans les environs, risquent de voir leur éducation perturbée non seulement par un éventuel déménagement, mais aussi par le stress et l’anxiété générés par cette situation précaire. Il est impératif que les autorités étatiques prennent en considération l’impact d’une telle expulsion sur l’avenir académique de ces jeunes élèves.

À ce jour, seulement trois agents de la SOGEPA ont été relogés, laissant de nombreuses familles dans l’incertitude. Les autres ont été convoquées par la DSCOS, qui leur a signifié que leur expulsion serait imminente. Les familles s’inquiètent également d’une possible volonté de reloger des proches de certains responsables politiques, ce qui soulève des questions sur l’équité et la transparence de ces décisions.

Les autorités doivent se rappeler qu’un logement stable est essentiel pour le bien-être des enfants. En cette période de crise, il est crucial que les décisions prises ne compromettent pas l’éducation et le développement des élèves. Les familles appellent à la responsabilité des autorités pour trouver une solution rapide et juste, afin de ne pas perturber la vie scolaire et personnelle de ces enfants.

Il est temps que les autorités étatiques entendent cet appel à la compassion et à la justice sociale. En privilégiant le relogement des familles menacées d’expulsion, nous pouvons garantir aux enfants un environnement propice à leur éducation et leur épanouissement. Les appartements hupés de Dakar ne devraient pas être réservés à quelques privilégiés, tandis que d’autres sont laissés à la merci de la précarité.

Djiby Diallo

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