Séminaire de lancement des formations en finance islamique : Le plaidoyer de Moustapha Diop

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moustapha diop

Le  ministre de la Microfinance a présidé, hier, le lancement d’une série de formations en vue de renforcer les capacités en finance islamique de l’Unité de Gestion du Projet (UGP), des partenaires du PADEF-EJ et des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) qui ont été sélectionnés pour la mise en place des financements.
Selon Moustapha Diop, « l’objet de ce séminaire est de vous expliquer les concepts et les principes, les modes de financement, les instruments et pratiques de la finance islamique avec des exemples de cas pratiques qui vous seront présentés. »
Le ministre de rappeler toute l’attention particulière que le Président Macky Sall « accorde aux cibles du projet constituées de femmes et de jeunes filles qui occupent une place de choix dans les priorités du Plan Sénégal Emergent. »
« En effet, les femmes de l’Économie solidaire savent jouer un rôle essentiel dans le développement socio- économique de notre pays par la création d’entreprises de femmes qui peut constituer un des piliers de l’émergence. C’est dans cette optique que mon Département s’investit pour renforcer les outils performants de promotion de la femme qui existent en son sein », selon Moustapha Diop pour qui « le PADEF-EJ a pour objectif de contribuer à l’amélioration des conditions de vie économique et sociale des femmes et des jeunes filles par la facilitation de l’accès au crédit, le développement des infrastructures et services, des chaines de valeurs et le renforce- ment des capacités. »
A travers sa composante Ligne de Financement Islamique, poursuit le ministre en charge de la Micro- finance, « le PADEF-EJ offre des opportunités de développement en permettant de lever certaines contraintes telles que l’accès au financement. Ce modèle de financement innovant, en raison de son caractère inclusif et des principes qui l’encadrent, va permettre aux femmes d’entreprendre, dans des conditions très allégées, leurs activités génératrices de revenus. En effet, à la différence de la finance conventionnelle, le système financier islamique interdit le taux d’intérêt considéré comme un gain illicite. Et un des principes fondamentaux qui gouvernent ce système, c’est le partage du bénéfice commercial ou des pertes subies. Ce qui constitue un avantage comparatif non négligeable pour la lutte contre la pauvreté et la promotion des entreprises commerciales. »
Il signale que cette composante dispose d’un budget de quatre milliards cinq cent millions de Francs CFA et sera gérée par trois SFD, à savoir le Crédit Mutuel du Sénégal (CMS), l’Alliance de Crédit et d’Epargne pour la Production (ACEP) et le Crédit Solidaire Afrique (CSA-SA).

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