Scandale dans le recrutement dans la fonction publique : les quotas de la présidence et de la Casamance en priorité
Beaucoup de contestations dans les derniers recrutements dans la fonction publique. Au total, il y a 800 nouvelles recrues, mais la sélection effectuée par les services de Viviane Bampasy est qualifiée de recrutements politiques.
Ce sont les recruteurs qui se disent outrés par le manque de transparence lors du dernier recrutement effectué par le département de Viviane Laure Bampassy. A en croire nos confrères de la RFM, il y avait assez de demandeurs d’emploi qualifiés, mais les quotas de la présidence et de la Casamance dont est originaire la ministre de la Fonction publique leur ont ravi la vedette. Autrement dit, la majeure partie des 800 recrues l’ont été sur une base politico politicienne. Un personnel purement politique et peut-être même sans qualification, dénonce-t-on. Du côté de la direction publique où sont affichées les listes des recrues, on note des grincements de dents car beaucoup ne comprennent pas pourquoi leurs dossiers n’ont pas été retenus et aucune explication ne leur a été fournie par la tutelle. Autre constat fait par nos confrères, on n’a pas entendu l’Alliance Pour la République (APR) se plaindre de sa mise en rade dans les recrutements.
A rappeler qu’en 2014, l’actuel directeur de la Maison de la Presse, Bara Ndiaye avait dénoncé le manque de transparence autour de ce recrutement parce que le ministre de la Fonction publique d’alors, Mansour Sy n’avait pas donné la part belle au parti de Macky Sall. Seule la conformité du dossier était exigée. Pour ce dernier recrutement, les demandeurs d’emploi disent attendre des explications et espèrent également que le prochain recrutement de personnels techniques qualifiés n’aura pas de relents politiques.