SANTÉ: Dr Doudou SÉNE offre du matériel médical au poste de santé de Ngohe (Fatick)
Dr Doudou Sene, coordinateur national du programme de lutte contre le paludisme était ce samedi dans son village natal de Ngohe Pofine dans le départementde Fatick, arrondissement de Tattaguine. Il a saisi l’occasion pour non seulement organiser une séance de sensibilisation sur la maladie et distribuer des moustiquaires imprégnées et en même temps procéder à une remise de matériel médical pour le poste de santé et des kits scolaires pour les élèves.
Hormis les moustiquaires au nombre de 1000 unités qui couvrent les besoins de l’ensemble des couchages du village, le matériel médical est composé de lits d’hospitalisation, des tables de soins, entre autres. On note également une ambulance médicalisée pour le poste de santé de Ngohe acquis grâce au soutien du Ministre de la santé.
Par ailleurs, la jeunesse sportive n’a pas été laissée en rade puisque le Dr Doudou Sene a offert des ballons et des maillots à l’équipe du village. Dr Sene n’a pas manqué de recevoir un chapelet de doléances de la part des populations particulièrement les jeunes. Mais, des doléances dans le sens d’un meilleur épanouissement sportif, l’acquisition d’un foyer des jeunes pour l’organisation de leurs manifestations. Une invitation lui a été adressée pour être le parrain de la prochaine séance de lutte traditionnelle du village. Une invitation qu’il dit avoir accepté avec beaucoup d’enthousiasme tout en s’engageant également à appuyer les jeunes et faire un plaidoyer pour les femmes dans le cadre de l’autonomisation. Toutefois il a lancé un appel aux jeunes surtout pour un retour à la terre. « Aujourd’hui nous constatons que des étrangers viennent exploiter nos terres en employant nos jeunes alors que ces derniers peuvent bien retourner dans leur terroir pour y s’adonner à la culture à leur propre compte. D’autant que maintenant, on peut cultiver en toute saison puisqu’hormis la saison des pluies, l’eau existe un peu partout avec les robinets. Il faut que les jeunes comme les femmes puissent croire en eux et rester au terroir travailler pour eux mêmes ».
M. SAGNE (Correspondant)