Saint-Louis Projet OSEER: 400 jeunes formés, plus de 80 insertions en mi parcours
Dans le cadre du projet Opportunité d’insertion socio-économique et environnementale des jeunes pour la transformation des rapports sociaux de genre au Sahel (OSEER), un atelier de restitution des résultats de l’étude de base, de présentation des résultats à mi-parcours et de discussion sur les métiers porteurs s’est tenu dans la ville tricentenaire.
Un projet d’une importance capitale, selon l’adjoint au préfet du département, Abdoukhadre Dieylani Ba, dans la mesure où il est financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et mis en œuvre en collaboration avec Plan Sénégal et Sénégal Académie.
« Ce projet participe au développement du pays. Il permet aux jeunes d’avoir des emplois tout en favorisant leur insertion dans des métiers porteurs », a souligné l’autorité administrative, qui a également félicité les initiateurs.
Profitant de l’occasion, l’adjoint au préfet a exhorté les jeunes à se former davantage afin de pouvoir accéder aux hautes sphères de l’État et des entreprises.
Adama Touré, la coordonnatrice régionale du programme OSEER, a présenté un bilan du projet, qui a débuté en juin 2022 et devrait s’achever en mai 2025.
À Saint-Louis, a-t-elle précisé, le projet intervient dans cinq zones : la commune de Ndiébène Gandiol, Gandon, Fass, et le quartier de Pikine.
« À ce jour, le projet a formé 400 jeunes apprenants dans des métiers qu’ils ont eux-mêmes choisis. L’objectif est de leur permettre d’accéder à un travail décent », a-t-elle déclaré.
Elle a également précisé que 83 des 400 jeunes formés ont déjà été insérés dans l’emploi salarié.
« Nous prévoyons d’accompagner les autres afin qu’ils puissent, au minimum, se structurer en Groupements d’Intérêt Économique (GIE). Cela leur permettra de bénéficier d’un financement pour créer leur propre entreprise », a ajouté Mme Touré.
Le projet prévoit aussi la dotation de kits d’accompagnement et d’installation, a annoncé Mme Touré, précisant qu’ils travaillent avec les jeunes pour les aider à élaborer leurs plans d’affaires. Ces plans, a-t-elle expliqué, permettront de mettre les jeunes en relation avec des institutions de microfinance.
Bolo Diaw