Saint-Louis: l’Erosion côtière, l’Economie bleue au cœur d’une rencontre

0

Un comité régional de développement de Saint-Louis s’est réuni, ce vendredi 11 avril 2025, sous la présidence du gouverneur de la région Al Hassane Sall , dans le cadre de la deuxième édition de la Caravane de l’Espace, portée par l’Agence Sénégalaise d’Etudes Spaciales (ASES).
Une rencontre d’information et de partage sur l’importance des sciences et des technologies liées à l’espace pour les élèves , étudiants et populations.

« Cette mission s’inscrit dans le cadre d’une caravane nationale pour faire la promotion des sciences spatiales.
Vous savez, l’Agence spatiale a été créée avec 16 points de mission et le 16e point concerne la sensibilisation et la vulgarisation des populations », a rappelé Marame Kaïré, directeur général de l’Agence sénégalaise de l’études spatiales (ASES).

Avec comme thème : « Erosion côtière – Economie bleue « , l’événement vise, principalement à contribuer à la vulgarisation de la culture scientifique et à la promotion des vocations dans les filières scientifiques et techniques auprès des jeunes.

Pour Marame kaïré, aborder le thème de l’économie bleue à Saint-Louis, c’est voir comment le spatial peut aider à protéger les côtes, les océans, les infrastructures de pétrole et de gaz du Senegal.
Ce qui , poursuit-il , va aider à mieux définir l’économie maritime grâce à une surveillance accrue.

Le directeur de l’ASES, espère pouvoir réussir la mission de sensibiliser toutes les populations sur l’importance du spatial.

Pour sa part, le directeur général du Petrosen Mouhamed Diop , venu assister à la rencontre précise que c’est pour matérialiser l’importance que Petrosen accorde à toute initiative visant à promouvoir la science et la technologie auprès de la jeunesse sénégalaise.

Selon lui, les sociétés nationales doivent s’approprier l’urgence nationale d’augmenter de manière significative la proportion d’élèves et d’étudiants orientés dans les filières scientifiques et techniques.
« Il est inconcevable pour un pays d’imaginer un développement économique endogène durable sans une jeunesse scientifique », nous dit-il.

Bolo Diaw

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *