Rencontre internationale de hautes autorités des sports: «Pour définir les voies et moyens de résister à l’après COVID-19»

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 Cette rencontre internationale s’est tenue en présence de la Sous-Directrice Générale pour les Sciences sociales et humaines de l’UNESCO, Mme Gabriela RAMOS, en vidéo- Conférence. Elle a été présidée, à Dakar, par le Président du Bureau de la septième Conférence des Etats parties à la Convention Internationale contre le dopage dans le sport (la COP 7), M. Marcos DIAZ. Il y a eu la présence effective des membres du Bureau, de Ministres chargés des sports des pays de la CEDEAO, de représentants du Comité International Olympique, de l’Agence Mondiale anti-dopage, du Conseil Américain du sport, de l’Association des Comités Nationaux Olympiques Africains, d’Interpole, de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime, de l’Agence des Contrôles Internationaux, entre autres invités.

 

 

Ce forum de très haut niveau auquel beaucoup d’entre eux avaient pris part, avait permis, en son temps, d’engager une réflexion profonde et prospective sur une perspective africaine de la pharmacopée traditionnelle, les valeurs du sport et la COVID-19.  Cette réflexion a également été l’occasion de réfléchir sur le dopage dans les sports par l’usage de la médecine traditionnelle, et ses conséquences souvent mortelles pour nombre d’athlètes toujours à la recherche de nouvelles performances.

Le ministre des Sports du Sénégal a voulu également remercier très sincèrement ses collègues chargés des Sports des pays de la CEDEAO, pour leur disponibilité et pour l’honneur qu’ils ont fait d’être présents à cette rencontre. Matar Bâ a remercié de façon toute particulière, les représentants des organisations internationales qui ont accepté de prendre part aux travaux dans un contexte souvent difficile et avec des agendas qu’il sait chargés.

«Le monde semble traverser un cauchemar avec la COVID-19 et notre principal souci, aujourd’hui, est que la maladie se termine et qu’on en revienne à l’ordre d’avant», a relevé M. Bâ. Cette approche, même si elle parait évidente, dira-t-il, est devenue incomplète, voire insuffisante, pour résoudre l’équation qui se présente aux acteurs du sport.

La COVID-19, en effet, a impacté négativement tous les secteurs d’activités ; mieux, elle a remis en cause les bases de notre vie en société et de nos relations à l’échelle locale, nationale et même internationale. «Elle nous rappelle, de façon brutale, que nous vivons dans une globalité, dans un monde indivisible. Et que le moment est venu de procéder à la reconfiguration et à la reconstruction des bases de nos activités et de nos rapports à l’autre et à l’environnement», a soutenu le ministre.

Dans le secteur du sport, il s’agit, aujourd’hui, de prendre en charge les implications et autres conséquences de cette pandémie. Il s’agit surtout, comme l’a bien compris le Bureau de la COP 7, pour ce qui concerne notre sous-région, selon Matar Ba, de mener une réflexion prospective pour «renforcer l’éthique, l’intégrité et les valeurs du sport dans l’espace CEDEAO».

Par Seck NDONG

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