Real Madrid ou pas, la Juve vise le triplé !
Après la qualification de la Vieille Dame pour la finale de la Ligue des champions, Massimiliano Allegri, malgré une humilité de rigueur, ne cache plus ses ambitions.
La Juventus n’aura jamais tremblé. La qualification des Piémontais pour une deuxième finale de Ligue des champions en trois ans aura été une quasi formalité (2-0, 2-1) face à une jeunesse monégasque encore bien trop tendre pour espérer réellement bousculer une telle montagne d’expérience, mais aussi de talent et de maîtrise d’un tel évènement. Et pas sûr qu’un deuxième Mbappé dans les rangs du club de la Principauté aurait suffi à inverser le rapport de force…
La joie des Tuirinois, emmenés par Gonzalo Higuain, qui se qualifient pour leur 6e finale de Ligue des champions depuis 1992. Aucun
Publié le 10/05/2017 à 08h10, Mis à jour le 10/05/2017 à 08h50
Après la qualification de la Vieille Dame pour la finale de la Ligue des champions, Massimiliano Allegri, malgré une humilité de rigueur, ne cache plus ses ambitions.
La Juventus n’aura jamais tremblé. La qualification des Piémontais pour une deuxième finale de Ligue des champions en trois ans aura été une quasi formalité (2-0, 2-1) face à une jeunesse monégasque encore bien trop tendre pour espérer réellement bousculer une telle montagne d’expérience, mais aussi de talent et de maîtrise d’un tel évènement. Et pas sûr qu’un deuxième Mbappé dans les rangs du club de la Principauté aurait suffi à inverser le rapport de force…
L’équipe turinoise est en pleine confiance en cette fin de saison, capable de surmonter ses temps faibles grâce à sa défense de fer pour mieux frapper en contres par son duo d’attaque Dybala-Higuain. Massimiliano Allegri ne s’y trompe pas. Le coach italien a su manier après cette nouvelle victoire au retour un discours à la fois prudent, mais aussi cette fois sans ambiguïté quant aux ambitions de son équipe à l’heure de ce sprint final.
Tout le monde a grandi dans l’équipe, mais pour autant nous ne serons favoris de rien du tout
Massimiliano Allegri (entraîneur de la Juventus)
« C’est bien d’être motivés, mais on a encore rien gagné, prévient Allegri, tout en ajoutant: On doit encore gagner la Serie A (la Juve possède 7 points d’avance sur l’AS Rome à 3 journée de la fin de la saison), la Coupe d’Italie (la Juve affrontera la Lazio en finale le 2 juin) et la Ligue des champions.On va y aller pas à pas, annonce-t-il, laissant entendre que sa formation n’a pas encore livré tout son potentiel. On peut aussi progresser. Mais il faut féliciter l’équipe car ce n’est pas évident de faire deux finales en trois saisons. Certains ont dit qu’on pouvait gagner la Ligue des champions cette saison. Mais il faut respecter cette compétition, entre le dire et le faire, il y a un monde d’écart. (…) Nous avons beaucoup travaillé après la défaite en finale à Berlin pour y revenir (*). (…) On est en finale car on a plus confiance en nous. Tout le monde a grandi dans l’équipe, mais pour autant nous ne serons favoris de rien du tout. »
Et déjà Allegri de se projeter sur le rendez-vous de Cardiff, ce 3 juin prochain, face à un adversaire qui ne fait guère de doutes à ses yeux: « On va jouer contre le Real Madrid ou l’Atlético, sans doute le Real. On sait qu’ils ont de très grands joueurs. C’est une formation technique, qui défend bien et qui a un peu de réussite quand il le faut… » Une allusion à peine voilée à la dimension d’un tel adversaire et à sa permanence à ce niveau de compétition. Même si cette Juve, invaincue désormais en Ligue des champions depuis douze rencontres (9 victoires, 3 nuls) – une première dans son histoire – est aussi devenue avec un autre club italien, l’AC Milan, le club à avoir atteint le plus de finales depuis 1992 avec une sixième qualification !