Quand Idrissa Seck recherchait le guide mouride Khadim Bousso, mort ou vif (Par El Malick Seck)
Quinze ans plus tard, c’est cet homme qui revient sur les traces de sang laissées à cause de ses ordres stupides, pour se refaire une virginité. Il a oublié qu’il a méprisé ces valeureux et vaillants hommes religieux qu’il tente de reconsidérer aujourd’hui. Jamais dans l’histoire du Sénégal, nul n’a osé violé la sacralité de Touba, même au temps des colons et du vénéré Serigne Touba, nul n’avait osé utiliser les armes pour régler un problème.
Comme Luky Luke, Seck avait tiré plus vite que l’ombre de Khadim Bousso en appelant au meurtre devant tous les sénégalais et par voie de presse. Nul ne doit oublier que cet homme qui convoite l’électorat des mourides a été le seul leader politique de l’histoire du Sénégal à traquer jusque dans ses derniers retranchements un de ses dignitaires qui réclamait que justice lui soit accordée parce qu’il contestait les faits qui lui étaient reprochés. Au lieu d’accorder de l’importance à cette requête, Idrissa Seck en temps que chef de gouvernement avait préféré se ranger derrière les français de la Bicis pour humilier un sénégalais qui contestait les raisons de son arrestation.
C’est donc cet homme, qui tel un sniper capable de tirer sur tout ce qui bouge, qui revient sur ses traces macabres pour se refaire une virginité. Il devrait d’abord demander pardon à Dieu, à Serigne Touba, aux mourides et à la famille de Khadim Bousso.
El Malick Seck (Journaliste, homme politique et conseiller municipal à Thiès)