Promotion de l’aquaculture «le MJECC et le PAPEJJF aménage une ferme aquacole à Djifanghor
Promotion de l’aquaculture «le MJECC et le PAPEJJF aménage une ferme aquacole à Djifanghor qui peut atteindre avec le temps un revenu mensuel de 100. 000FCFA pour les 20 jeunes qui seront utilisés ».
Le PAPEJF qui est sous la tutelle du Ministère de la Jeunesse de l’Emploi et de la construction citoyenne va aménager cinq fermes aquacoles de 1600 m2 dont celle de Djifanghor (Ziguinchor).
L’annonce a été faite par Moustapha Cissé coordonnateur national du PAPEJF, en visite de travail dans la zone sud. C’est l’entreprise qui est entrain d’aménager la ferme de Djifanghor qui le fera pour celle de Diaroumé (Sédhiou) d’après Mr Cissé.
C’est l’Agence Nationale de l’Aquaculture (ANA) qui a aidé à trouvé le site de Djifanghor et qui va assurer le rôle de Maître d’ouvrage.
« L’agence va utiliser 20 jeunes avec un revenu mensuel qui pourra avec le temps atteindre 100 000FCFA/ mois. Avec ce projet le Chef de l’Etat veut promouvoir l’aquaculture » a lancé M. Cissé le coordonateur national du PAPEJF. Selon lui il est avéré dans beaucoup de pays que l’aquaculture peut gérer la sécurité alimentaire.
Abdoulaye Diallo coordonnateur de l’ANA de souligner que pour cette ferme ils ont voulu se baser sur des jeunes et des femmes qui ont de l’expérience pour démarrer le projet du PAPEJF. « Pour mettre en œuvre leur expérience et servir de modèles aux autres fermes qui vont être aménagé dans la région de Ziguinchor ».
« Pour la première année il est prévu 26 tonnes de production avec une amélioration au fil des années. Avec un chiffre d’affaire de 26 000 000FCFA en moyenne » a-t-il rassuré. Non sans préciser que ce pactole pourrait être dépassée étant donné qu’à Ziguinchor le poisson est vendu plus cher 2000F/kg au minimum 1500FCFA.
« Le chiffre d’affaire peut dépasser 50 000 000FCFA si on enlève les charges qui constituent essentiellement à l’achat de l’aliment » a-t-il martelé.
« Ce projet permettra de lutter contre l’exode rurale, contre la pauvreté, le pillage des ressources halieutiques » s’est réjoui Eudes Diasoinabeu Diatta, coordonateur du Réseau National des Acteurs du Développement (RENAD). Il est également responsable du Gie Kaoténor.
Ibrahima Mamina Goudiaby