Programme DELTA: 43 microprojets identifiés dans 13 communes des régions de saint-Louis et de Louga

Le Comité technique régional du Programme de Développement Économique Local et de Transition agroécologique (DELTA) s’est réuni* , ce jeudi 13 mars 2025, à la gouvernance de Saint-Louis.
Une rencontre qui a permis de faire le point sur la mise en œuvre du programme et décliner ses perspectives.
Le programme DELTA financé par l’État du Sénégal et l’Agence française de développement (ARD) à hauteur de 37,62 milliards de francs CFA, vise surtout à contribuer à la sécurité alimentaire et au développement économique des territoires de la vallée du fleuve Sénégal.
Selon Khassim Malick Sarr, coordonnateur du programme, il compte appuyer la société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal et des vallées du fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED) dans la mise en œuvre de ses différentes lettres de mission.
En terme de réalisation, une quarantaine de microprojets destinés à développer les treize (13) communes bénéficiaires dans les régions de saint-Louis et de Louga sont identifiés.
« Des investissements productifs seront réalisés , mais aussi des appuis institutionnels apportés , visant à accompagner les acteurs économiques dans la valorisation des investissements », a rappelé le coordonnateur.

Khassim Malick Sarr a souligné également qu’à côté des investissements, il y a un important appui budgétaire destiné aux communes pour un montant de 2,6 milliards.
cette enveloppe vise à accompagner les collectivités territoriales dans la réalisation d’investissements à caractère économique pour soutenir le développement des filières porteuses.
Selon lui, les études d’impact environnemental ont été déjà faites car, dit-il, c’est un programme structurant et non un simple projet.
Ce qui permet d’espérer les premières réalisations en 2026, avec le lancement des marchés au courant de cette année .
S’agissant des nouvelles assiettes,le coordonnateur du programme DELTA indique que le processus est suffisamment avancé pour la partie études , et pense aussi que les travaux pourraient être lancés incessamment pour pouvoir espérer toujours que les 1100 hectares d’irrigation sous pression soient réalisés.
M. Sarr estime que ces derniers devraient jouer pleinement leur rôle surtout dans le cadre de la gouvernance foncière. Il précise que la SAED a pris cette option stratégique de renforcer le dispositif de planification territoriale.
Bolo Diaw (correspond à Saint-Louis)