POUR L’EFFECTIVITÉ DU DIALOGUE POLITIQUE : Le RDS demande au président Macky Sall de faire le premier pas, et à Me Wade de mettre un terme aux invectives et aux menaces!

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malick gueye

Dans les démocraties occidentales, auxquelles se référent volontiers nos jeunes républiquesla concertation inter-familles politiques est une routine quasi-quotidienne, dés lors quelles ont en partage le leitmotiv de l’intérêt général. Le Président François Hollande a récemment requis et obtenu de son principal opposant, l’ancien chef de l’Etat et actuel ténor de la droite française, Nicolas Sarkozy, qu’il vienne à l’Elysée échanger avec lui sur la question brûlante du terrorisme. 

Pendant que le chef de l’exécutif américain, Barack Obama, recevait des parlementaires de l’opposition républicaine pour les convaincre de la pertinence de son projet de budget. Ainsi fonctionnent les démocraties modernes, desquelles pourtant notre élite politique prétend s’inspirer !

Pourquoi diable il n’y a que dans les «démocraties bananières» – pour user d’une métaphore occidentale paternaliste –  l’on voit un président (démocratiquement élu) et son challenger (démocratiquement défait) seregarder continûment en chien de faïence ? Pourquoi sont-ils si réfractaires au dialogue républicain ? Pourquoi, comme si une malédiction poursuivait nos élites, la paix civile leur semble si utopique ? Pourquoi la surenchère politicienne doit-elle toujours être de mise, et même aller crescendo?

Quand un pouvoir, dans l’usage d’un droit constitutionnel, est sommé d’ouvrir les chantiers du dialogue politique, et qu’il donne quasi-immédiatement droit à cette légitime requête, le peuple est en droit d’attendre de la part de tous les acteurs politiques de ne pas se faire prier pour mettre le pied à l’étrier !

Qu’il plaise aux tenants du maximalisme (de tous bords)de mettre un terme aux menaces et invectives, qui n’engendrent que violences, stabilisation sociale etstagnation économique ! C’est un truisme de (re)dire qu’il n’est pas d’usage chez nos partenaires financiers au développement d’injecter des crédits dans des pays où le climat politique est «pourri». Les populations civiles dcertains pays africains, minés par la guerre civileen souffrent injustement, du fait de l’aveuglement de certains leaders politiques.

La disponibilité du Président de la République Macky Sall (publiquement exprimée) à prendre langue avec l’opposition, «dans le respect des institutions et de la séparation des pouvoirs», lui prescrit de prendre officiellement l’initiative d’une prise de contact effective avec ses interlocuteurs. Il est plus que temps que ce dialogue politique tant prôné se traduise par des actesafin que ce pays, qui a des hyper-priorités criardes,transcende rapidement ce climat politique délétère. Pourl’intérêt supérieur de la NationLequel vaut tous lessacrifices. Y compris celui de nos egosAfin qu’à l’instar des démocraties dignes de ce nom le dialogue politique devienne enfin une règle permanente, facteur de développement, et donc non fondé sur des occurrencescirconstancielles.

Le 03 février 2015

Pour lBureau politique du RDS

Le Secrétaire général national

Mame Mactar Gueye

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