Polémique sur la chloroquine: Didier Raoult menace t’il le business autour du COVID-19 ?
A voir tout ce vacarme autour de la prophylaxie qu’il préconise, c’est à croire que le Professeur Didier Raoult est en train de déranger avec sa fameuse Chloroquine. Aujourd’hui, la question qui mérite d’être posée est celle de savoir s’il faut laisser les malades du Covid-19 mourir par vague ou; ne serait-ce, tenter de les sauver avec la Chloroquine.
Une question qui, au fond, ne mérite même pas d’être posée, car le réponse coule de source. Car proposer à des gens qui sont quasiment sûrs de mourir une chance de survie, on ne peut pas faire mieux. Et c’est tout le sens de la démarche du Professeur Didier Raoult, cet infectiologie, qui garantit des résultats probants en seulement six jours de traitement. Parce que le monsieur a une gueule de loup qu’on peut lui coller tout motif de carnage. Comme disait l’autre « le chien a beau avoir la rage, mais reconnaissons que ses dents sont blanches ». Didier Raoult, le monde s’en tape de son physique, de ses idéologies. Mais s’il propose un remède à des personnes dont la mort est certaine, pourquoi ne pas l’essayer.
Cette Chloroquine qui me soignait quasiment chaque hivernage
Sauf que les enjeux semblent être autre. En effet, on vit dans un monde de business et le Covid-19 est venu au beau moment. Le moment sans doute, comme lors de toute apparition de catastrophes, de mobiliser des fonds pour faire face à cette menace. Et le Coronavirus n’a pas fait exception. Ce qui semble avoir trahi le monde entier, est que lorsqu’il s’est agi du Coronavirus, les gens ont directement sauté sur les tirelires. Oui, il faut casser, non pas ses propres tirelires, mais ceux de l’Etat, ceux des fonds communs et autres institutions bancaires.
Dans quasiment tous les pays du monde, on ne parle que de mobilisation d’argent. des sommes à donner le tournis. Le Coronavirus est sans doute l’opportunité pour beaucoup de médecins de voir leur laboratoire équipé, de se voir doter des FONDS de recherches. Pour rechercher quoi ? Ce que Didier Raoult a déjà trouvé ? Et quid des politiques. Ils semblent jouer le jeu et enrôlent la presse dans leur jeu. Mais pour cette fois, c’est mort. La Quinine : Chloroquine, Camoquin ou je ne sais quelle appellation. L’Afrique connaît ce médicament, qui a eu à faire des miracles sur le continent.
Personnellement, avec mes multiples paludismes, j’en ai tellement pris que mon corps était devenu le meilleur ami de cette molécule qu’est la Quinine, qui, je me rappelle, me soignait quasiment chaque hivernage, puisque j’étais abonné au paludisme. Aujourd’hui, j’en ai 49 hivernages et je suis bien portant. Et je ne suis pas le seul. Tous les Africains nés après les indépendances jusque dans les années 90 connaissent cette molécule miracle, sans laquelle l’Afrique serait en effet décimée par le paludisme. Aujourd’hui, c’est de cette molécule que les gens parlent. Cette molécule que Paul Biya du Cameroun connaît, de même Paul Kagamé du Rwanda, et même Macky Sall du Sénégal.
Autant les aider à mourir avec la Chloroquine
On me dira que ce qui est valable chez un patient ne l’est pas chez un autre. Et que sans doute ce qui est valable chez l’Africain ne l’est pas chez l’Européen. Certainement, et je partage, tout en sachant que l’enfant issu d’une union entre un Africain et une Européenne, ou l’inverse, donne un être humain. Métis ou pas, avec des gênes humains. Un génotype humain. Et il est aujourd’hui question de sauver ces humains qui sont en train de mourir par centaines par jour. Quant on voit l’Italie compter ses morts, quand on voit la même chose en France, en Espagne, il est grand temps de mettre fin à ce désastre. Autant les aider à mourir avec la Chloroquine que de les regarder mourir.
A ceux qui rêvaient d’un laboratoire super-équipé, ceux-là qui projetaient des voyages haut de gamme pour des… recherches, ceux-là qui devaient tout simplement jouir du Covid-19, c’est mort. Et je vous imagine, derrière votre bureau, le bout du stylo à la bouche, en train de vous dire : « ce fou de Raoult, il va tout foutre en l’air ». Oui, c’est foutu. C’est mort. La récréation est terminée. Sifflée par le Professeur Didier Raoult; à qui le Africains, les petits africains, disent merci. Car, nous ne savons plus rien des gros Africains. Ceux-là qui nous dirigent. Pour sûr, un jour viendra, les Européens lui diront aussi merci. Et pour une fois, reconnaissons lui son bon sens à Donald Trump qui partage la vision du Professeur Raoult. L’éminent Raoult.