Omar Sarr du Rewmi: « je n’exclus pas travailler avec le Chef de l’Etat »
Ses contempteurs ont beau décrier les incessants appels du pied qu’il adresse à certains membres de l’opposition, le Président de la République semble être sourd à leurs sirènes. Macky Sall, qui est plus que jamais déterminé à pêcher dans les eaux de l’opposition, a récemment reçu en audience le député de Rewmi, Omar Sarr qu’il a invité à rejoindre son parti. Ce qu’il a refusé. La Raison annonce t-il « J’ai dépassé le stade où je quitte mon parti pour rejoindre un autre parti », déclare l’ancien président du Conseil régional de Diourbel, invité de l’émission «EN APARTE» sur actusen.com.
Toutefois, le député de l’opposition n’exclut pas de travailler avec le locataire du Palais si ce dernier faisait appel a lui. En attendant, Oumar Sarr dit vouloir débarqué Idrissa Seck de la tête de Rewmi. Convaincu que le président du Conseil départemental de Thiès n’est plus en mesure de diriger leur parti, Oumar Sarr, qui dit bénéficier du soutien de la majorité des militants, est convaincu que ce dernier finira par lâcher les reines de Rewmi. En dépit de son éventuel soutien au Chef de l’Etat, le député de l’Assemblée nationale, qui pense que tout n’est pas rose dans la conduite du pays, est d’avis que le Gouvernement de Macky Sall peut mieux faire. S’agissant du secteur de l’éducation, ce Professeur d’anglais de profession, médiateur dans la crise scolaire, dit ne pas comprendre que l’Etat ne puisse pas, à ce jour, respecter les accords signés avec les syndicats. « Au moment où nous quittions la table de négociations entre Etat, Syndicats et médiateurs, je ne pouvais pas l’imaginer, aujourd’hui, qu’on se mette encore à parler de désaccord », déplore-t-il. Autre préoccupation exprimée par le député, c’est le referendum dont la tenue est annoncée pour Mai 2016. Et contrairement aux autres leaders politiques, Oumar Sarr, lui, pense que le débat est moins la date de ce referendum que la réduction du mandat présidentiel. Est-ce que la loi, une fois votée, sera rétroactive, se demande-t-il. Quant aux responsables de l’APR qui s’opposent farouchement à la réduction du mandat présidentiel, le député trouve qu’ils manquent de confiance. « J’ai l’impression que, psychologiquement les responsables de l’APR ont peur de faire face aux électeurs », analyse-t-il. Autre certitude du parlementaire : la nécessité de changer le mode de fonctionnement de l’Assemblée nationale de travailler, afin que les populations puissent se sentir impliquées. Pour ce faire, l’honorable parlementaire préconise le toilettage de son règlement intérieur.