Nucléaire iranien: une entente a été trouvée
«De bonnes nouvelles». « Des solutions trouvées ». L’optimisme était de mise, jeudi 2 avril, quelques minutes avant la présentation à Lausanne, d’une déclaration commune du chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, et de la Haute Représentante de l’Union européenne, Federica Mogherini, qui coordonne pour les puissances occidentales l’épineux dossier nucléaire iranien.
De son côté, le président iranien Hassan Rohani a affirmé que des solutions avaient été trouvées sur les « paramètres clés », peu avant la conférence de presse.
Accord définitif d’ici le 30 juin
Depuis le 26 mars, les négociateurs de Téhéran et des membres du P+5 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) tentent de mettre au point un accord cadre pour se préserver du risque que la République islamique puisse se doter de l’arme atomique, avant la conclusion d’un texte définitif réglant tous les détails techniques de ce dossier à la date du 30 juin.
Une session plénière est toujours en cours à l’hôtel Beau Rivage de Lausanne, théâtre des intenses tractations de ces derniers jours. Après un an et demi de discussions acharnées, de Genève à Lausanne en passant par Vienne et New York, les débats buttaient sur les mêmes problèmes, notamment la difficile levée des sanctions de l’ONU, de l’Europe et des Etats-Unis contre l’Iran et les capacités de recherche et développement du pays, qui lui permettent de développer des centrifugeuses plus performantes.
Ce dossier empoisonne les relations internationales de l’Iran avec les Occidentaux depuis les premières révélations sur son programme clandestin, à l’été 2002.
Seule voix discordante dans ce concert d’optimisme, celle du premier ministre israélien, fraîchement réélu, Benyamin Nétanyahou. Ce dernier a exigé jeudi que tout accord « doit réduire considérablement les capacités nucléaires de l’Iran et stopper son terrorisme et ses agressions ».
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