Nouvelles solutions intelligentes pour les Chemins de Fer du Sénégal

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Le Directeur Général des Chemins de Fer du Sénégal (CFS), El hadj Malick Ndoye et son homologue Belge, Bernard Defalque, manager General de « Future Resources « , entreprise spécialisée dans les systèmes de gestion intelligents pour les chemins de fer, ont officiellement signé samedi 9 mars à Paris une convention de don en matériel destiné à l’installation de  passages à niveau moderne sur le réseau ferroviaire du Sénégal.

Ce don estimé à environ 1 million d’euros est paraphé dans le cadre d’un projet pilote proposé par le gouvernement de la Belgique et visant à installer quatre passages à niveau modernes dont deux dans la ville de Thiès pour assurer la sécurité des personnes appelées à se déplacer dans les abords des rails. Il s’agira d’une haute technologie composée entre autres de 3 antennes satellites équipées et des ordinateurs à bord qui détecteront et alerteront les conducteurs de toute présence humaine sur les voies ferroviaires.

L’enveloppe financière est d’une part une contribution de l’Etat fédéral belge à hauteur de 700.000 euros et d’autre part une participation de 243.000  euros du gouvernement de Wallonie pour impulser la nouvelle politique ferroviaire  définie par  l’Etat du Sénégal dont le but est la reconstitution et la modernisation du patrimoine ferroviaire national.

Du côté du partenaire belge,  « le processus lié au financement dudit projet est fin prêt », a assuré M.Defalque qui dans la foulée, a précisé qu’il ne reste que la signature de la partie sénégalaise pour  l’exemption des droits de douane afin d’amortir les coûts liés aux taxes douanières.

«L’installation de ces passages à niveau constitue une solution sécuritaire structurante pour les chemins de fer et les populations du Sénégal », a souligné le DG des CFS, El Malick Ndoye qui selon lui, cet accord est le fruit de plusieurs mois d’échanges techniques avec les partenaires donateurs.

Prévus pour 2024, les travaux en lien avec les passages à niveau et de son dispositif matériel devraient s’étaler sur une durée  de moins de 2 ans.

Ablaye Modou Ndiaye, Correspondant à Paris

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