Ndiaga Sylla, expert en questions électorales: «Avec le fichier actuel, on n’atteindra jamais un taux de participation de 50%»
Ndiaga Sylla, expert en questions électorales, est revenu sur le référendum du 20 mars dernier. Notamment sur le taux de participation jugé très faible.
«Nous reconnaissons les résultats du dernier référendum, même s’il y a des tâches noires, à propos des sénégalais qui n’ont pas pu voter. Le fichier actuel comporte beaucoup d’anomalie avec 300 000 électeurs décédés, ceux qui ont changé d’adresse… Entre 5 et 10% de sénégalais ont perdu leurs cartes d’électeurs. Le référendum a été l’objet d’une instrumentalisation qui détourne les électeurs du véritable sens de la consultation du peuple», a dit Ndiaga Sylla.
Et de poursuivre : «nous avons tiré les conclusions faisant état que si le même fichier est utilisé pour les prochaines élections, on ne va pas atteindre 50% de taux de participation. Selon l’Union européenne, sur 23 pays africains, seul au Sénégal où l’on vote avec la carte d’électeur et la carte d’identité, alors que les deux cartes sont identiques».
C’est pourquoi, dira l’expert en questions électorales «nous demandons au chef de l’Etat de ne pas fermer les portes pour un dialogue sincère parce qu’une question d’intérêt national ne doit pas être réduite à un niveau strictement personnel ou de gestion de carrière politique».
A en croire Ndiaga Sylla «notre objectif fondamental est d’arriver à la refondation de nos institutions. Nous tenons d’emblée à dire à monsieur le président de la République que la Constitution lui confère le pouvoir d’incarner l’unité nationale. C’est pourquoi nous aurions espéré que le président de la République veille à la préservation de l’unité et de la cohésion nationale gages de la stabilité sociale et politique de notre pays».
«Nous reconnaissons les résultats du dernier référendum, même s’il y a des tâches noires, à propos des sénégalais qui n’ont pas pu voter. Le fichier actuel comporte beaucoup d’anomalie avec 300 000 électeurs décédés, ceux qui ont changé d’adresse… Entre 5 et 10% de sénégalais ont perdu leurs cartes d’électeurs. Le référendum a été l’objet d’une instrumentalisation qui détourne les électeurs du véritable sens de la consultation du peuple», a dit Ndiaga Sylla.
Et de poursuivre : «nous avons tiré les conclusions faisant état que si le même fichier est utilisé pour les prochaines élections, on ne va pas atteindre 50% de taux de participation. Selon l’Union européenne, sur 23 pays africains, seul au Sénégal où l’on vote avec la carte d’électeur et la carte d’identité, alors que les deux cartes sont identiques».
C’est pourquoi, dira l’expert en questions électorales «nous demandons au chef de l’Etat de ne pas fermer les portes pour un dialogue sincère parce qu’une question d’intérêt national ne doit pas être réduite à un niveau strictement personnel ou de gestion de carrière politique».
A en croire Ndiaga Sylla «notre objectif fondamental est d’arriver à la refondation de nos institutions. Nous tenons d’emblée à dire à monsieur le président de la République que la Constitution lui confère le pouvoir d’incarner l’unité nationale. C’est pourquoi nous aurions espéré que le président de la République veille à la préservation de l’unité et de la cohésion nationale gages de la stabilité sociale et politique de notre pays».
Samedi 26 Mars 2016
Isméla Diop
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