Ndèye Marie Thiam coordinatrice de la PFPC : «La paix n’est pas un acquis mais une conquête perpétuelle».
«La paix n’est pas un acquis mais une conquête perpétuelle» s’est exprimé Ndèye Marie Thiam coordinatrice de la PFPC
Elle a faite la déclaration en marge du Forum international des femmes de l’espace Sénégal-Gambie-Guinée Bissau pour la paix en Casamance ouvert ce vendredi pour deux jours.
Un forum initié par la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance (PFPC), en partenariat avec l’ARD (Agence Régionale de Développement), la Banque Mondiale et Américan Jewish World Service, CRS Onuzon ONU femmes ville de Dakar Usaid fhi360 entre autres. Il a eu comme slogan « mobilisation et plaidoyer pour la paix en Casamance ».
« Dés fois nous la tenons, parfois elle nous échappe, mais nous ne devons jamais nous résigner à la perdre. Car lorsque nous la perdons, c’est notre âme que nous perdons peu à peu » a confié Ndèye Marie Thiam.
Considère t-elle que c’est une partie de notre humanité qui se consume à petit feu. « C’est la relation avec notre environnement, notre entourage, nos voisins que nous mettons en péril. Ceci est valable pour les hommes mais aussi pour les pays ».
« Le conflit qui mine la Casamance depuis plus de trente ans a des effets et impacts négatifs tant au Sénégal, qu’en Gambie et en Guinée Bissau. Les liens multiséculaires qui unissent nos peuples font que quand le Sénégal est enrhumé c’est la Gambie qui éternue, et lorsque la Guinée Bissau est grippée c’est le Sénégal qui a la fièvre, et vice versa » a-t-elle insisté.
Elle persiste : « Nous ne demandons pas ce que nous pouvons faire pour ramener la paix en Casamance, mais plutôt ce que nous devons faire tous ensemble pour tourner définitivement la page du conflit et faire face aux nombreux défis qui interpellent notre espace sous régional. Et qui ont pour noms, menace terroriste, trafic de drogues et d’armes, stabilité politique et institutionnelle, développement économique et social ».
« Nous avons la profonde conviction que la paix en Casamance ne se fera pas sans l’implication et la contribution des organisations de la société civile sénégalaise, gambienne et Bissau Guinéenne, particulièrement les organisations de femmes ici représentées » a-t-elle martelé
« Tant qu’il n’ya pas la paix au Sénégal les pays voisins ne seront pas tranquilles. Pour cela nous allons nous donner la main pour arriver à cette paix tant souhaitée « a rassuré Fatou Touré de la société civile Gambienne.
José Biaye de la société civile Bissau Guinéenne, fonctionnaire et conseiller du Ministère de l’Economie et des Finances de la Guinée Bissau de rassurer : « La Guinée Bissau va apporter son programme dans la contribution de la paix dans l’espace sous régional ». Il accentue un programme qui va être de caractère multidimensionnel, de communication, dans les diffusions de programmes dans l’information et la sensibilisation, sur l’identification, la formulation.
Ibrahima Mamina Goudiaby