Mali: Des associations islamiques se lèvent contre l’inscription de la laïcité dans la Constitution

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Amadou el-Hadj Yebedie, imam and one of Yambo Ouologuem's only friends, leaves the mosque where Yambo used to pray, in Sevare on March 11, 2022. - Yambo Ouologuem, the first African writer to win the Renaudot prize in 1968, had it withdrawn following accusations of plagiarism. He was educated and grew up in Paris, but left the French capital after being reviled by the authors of negritude on the one hand and the Parisians on the other. He took refuge in Mopti, Sevaré to live a life of faith, taking refuge in the Koran, denying his past as an author and refusing anything that might have to do with France. Considered crazy by the inhabitants, Yambo left little trace in the town. (Photo by FLORENT VERGNES / AFP)

Au Mali, 24 heures après l’annonce de la date du 18 juin pour le référendum sur la nouvelle Constitution, un front «anti-laïcité» s’est créé, informe Rfi. Il est composé essentiellement d’une vingtaine d’associations islamiques soutenant la Ligue des imams du Mali (Limama). Au cours d’une conférence de presse samedi 6 mai à Bamako, les responsables de ce front ont clairement laissé entendre que si le mot « laïcité » n’était pas retiré du projet, ils n’appelleraient pas à voter en faveur du texte.

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