Macky SALL á la rescousse de son beau-frère, le Ministre Mansour FAYE!
Communication du gouvernement
Macky sauve les meubles
Quand le déménageur casse tout sur son passage, on est obligé de sauver les meubles et tout ce qui peut l’être. Le président Macky SALL l’a bien compris. Sur France 24, il a essayé, tant bien que mal, de payer les pots cassés par le Ministre Mansour Faye, puis que c’est de lui qu’il s’agit.
A vrai dire, le Ministre du développement communautaire, de l’éthique sociale et territoriale, a raté son face à face avec la presse tenu, ce vendredi 17 avril 2020, sur l’achat et le transport du riz destiné à la population sénégalaise. En tant qu’émetteur, il n’a pas respecté le b-a-ba de la communication qui consiste à identifier le récepteur, sa ou ses cible(s). Il a « oublié » que le journaliste, habilité à poser des questions, n’est point sa cible. Ses réponses à toutes questions venant de tous journalistes devaient être destinées à l’opinion nationale et internationale. Il a fait apparaître des œillères sur le journaliste Babacar Fall de la Rfm qui a fait, auparavant, un éditorial sur l’achat et le transport du riz destiné aux ménages. Oui, nous sommes en temps de « guerre ». Mais, cette « guerre » requiert le sang-froid, la cogitation, mais non une tenue camouflet de guerre. Même le Ministre des forces armées n’a pas besoin de montrer ses muscles pour communiquer sur une éventuelle guerre menée par l’armée sénégalaise. Il lui suffit juste d’utiliser les mots justes, d’argumenter pour convaincre et rassurer le peuple sénégalais sur la situation.
Heureusement que, ce même vendredi 17 avril 2020, au soir, le Président Macky SALL, en homme politique expérimenté, s’est plutôt « racheté » sur France24, en répondant, de manière plus pondérée et convaincante aux questions bien ciblées du journaliste français Christophe Boisbouvier qui, il faut le dire, connaît très bien le Sénégal. Le seul reproche qu’on peut faire au Président SALL , à mon avis, est d’avoir considéré ce débat sur l’achat et le transport des vivres, comme celui au « ras des paquerettes ». Il ne peut pas ne pas mesurer la gravité des accusations qui pèsent sur, non seulement, son ministre et beau-frère, mais, surtout sur son bilan et son régime. Peut-être qu’il joue au plus malin pour masquer la gravité des faits. Car, ce serait vraiment dommage que des flagorneries et autres malversations viennent saper le moral des bonnes volontés et anéantir le sursaut national de tout un peuple, du reste, désorienté et surpris par l’effet dévastateur d’un virus invisible et imprévisible.
C’est aussi une hérésie notoire de penser que les commérages et autres commentaires néfastes sur ce sujet sont suscités par les journalistes. C’est ce que disent certains affidés du régime. Ils ont tout faux. C’est l’instinct de survie qui fait que les sénégalais et le monde entier s’intéressent, plus que jamais, à tout ce qui touche à la pandémie du covid-19, ni connue, ni vue, encore moins maîtrisée.
Tout compte fait, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Le Président Macky SALL et surtout ses collaborateurs doivent se rappeler que cette pandémie requiert du sérieux. Un sérieux qui dépasse nos frontières et même l’humanité ou l’Homme. Elle menace même la stabilité de la Nation et des Nations. Quiconque s’essaierait à en faire un fond de commerce, subirait la colère des hommes et de…Dieu. Que tous les agents de l’administration, les maires et autres gérants des collectivités territoriales se le tiennent pour dit. Un homme avertit, en vaut….mille.
Que Dieu sauve le SÉNÉGAL.
Babou Biram FAYE (BBF), Journaliste-Communicant