L’UPF condamne l’expulsion de l’envoyé-spécial de RFI au Tchad: Une atteinte à la liberté d’informer
L’envoyé spécial de Radio France internationale (RFI), Laurent Correau a été expulsé du Tchad dans la soirée de mardi 23 juin. Lors de son interpellation par deux hommes se présentant comme des «agents de la police des airs et des frontières», Laurent Correau et Reed Brody, porte-parole de l’organisation non gouvernementale internationale Human Rights Watch, qui l’accompagnait, ont été brutalisés, rapportent nos confrères de RFI.
Les autorités du Tchad invoquent le «non respect des formalités administratives» pour justifier l’expulsion du journaliste de RFI.
Laurent Correau avait pour projet de réaliser une série de reportages sur les méfaits de l’ancien président du pays, Hissène Habré, dont le procès pour «crimes contre l’humanité» s’ouvre ce 20 juillet. Mais lorsque, à son arrivée, le journaliste de RFI s’est rendu auprès des services concernés pour accomplir les formalités d’accréditation, «les responsables du ministère lui ont certifié qu’il pouvait commencer à travailler, même sans autorisation papier», souligne-t-il.
La raison invoquée par les autorités tchadiennes ne justifie en aucun cas l’intervention musclée et expéditive dont a été victime le journaliste de RFI venu accomplir son travail de reporter.
L’UPF s’indigne devant la violence exercée sur un journaliste. L’UPF condamne fermement l’expulsion de l’envoyé spécial de RFI, Laurent Correau, qu’elle qualifie d’atteinte à la liberté d’informer.
Les autorités du Tchad invoquent le «non respect des formalités administratives» pour justifier l’expulsion du journaliste de RFI.
Laurent Correau avait pour projet de réaliser une série de reportages sur les méfaits de l’ancien président du pays, Hissène Habré, dont le procès pour «crimes contre l’humanité» s’ouvre ce 20 juillet. Mais lorsque, à son arrivée, le journaliste de RFI s’est rendu auprès des services concernés pour accomplir les formalités d’accréditation, «les responsables du ministère lui ont certifié qu’il pouvait commencer à travailler, même sans autorisation papier», souligne-t-il.
La raison invoquée par les autorités tchadiennes ne justifie en aucun cas l’intervention musclée et expéditive dont a été victime le journaliste de RFI venu accomplir son travail de reporter.
L’UPF s’indigne devant la violence exercée sur un journaliste. L’UPF condamne fermement l’expulsion de l’envoyé spécial de RFI, Laurent Correau, qu’elle qualifie d’atteinte à la liberté d’informer.
Union Internationale de la presse francophone
Paris le 25 juin 2015
Paris le 25 juin 2015
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