Lettre ouverte à Monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal

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Lettre ouverte à Monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal

                                                                

Monsieur le président de la République, Si nous nous résolvons à vous interpeller par cet instrument bien malhabile et fort malaisé, qu’est la lettre ouverte, c’est parce que, Monsieur, contrairement à vos très illustres prédécesseurs, les missives citoyennes et patriotes qui vous sont envoyées restent plus que souvent lettre morte et demeurent sans réponse peut être n’aboutissent-elles pas dans vos nobles mains, surtout si elles proviennent d’humbles gens ou de personnes sans qualité ni renom comme nous, qui sommes aujourd’hui,

Papa de Mansi Séro, Chroniqueur de Nafiland, le Sénégal de l’au-delà « où coulent le lait et le miel. » un expatrié « qui revient plein de raison, vivre parmi ses frères le reste de ces jours » car « plus me plait le séjour qu’ont bâti mes aïeux que des palais Romains le front audacieux » Or donc Monsieur le président de la République, notre pays est dans la désolation et la tourmente . Notre pauvre jeunesse, nos enfants, sont désemparés et se soumettent d’eux même à un jugement judiciaire, en confiant leurs tristes sorts à l’immensité des mers, qui leurs offre de déplorables et sinistres fortunes, dont plus souventes fois, celle de  leurs pauvres corps ensevelis dans les profondeurs de la mer où leurs têtes,  inanimés, désillusionnés roulent dans de sombres écueils pour toujours. L’aventure s’arrête ainsi pour eux, laissant leurs pauvres familles attendre ou faire le deuil de ceux qui ne vont jamais plus revenir. Ce qui est dramatiquement cynique c’est qu’eux  en partant le savaient bien ils avaient mesurés l’enjeu de l’ordalie. Malgré cela, aucuns des pères des mères ou des gouvernants n’avaient compris la gravité et le sérieux de leur devise : qui devient leur épitaphe  « atteindre Barcelone ou mourir  (Barsa ou  Barsakh) » Réussir ou périr, nos enfants, pauvres soldats du désespoir qui veulent vaincre  leurs sorts ou périr, partent parce qu’ils ont peur, de ne pouvoir saisir le sens de leurs vies qui s’écoulent chaque jours et se  meurt dans le déshonneur  et la honte de l’indigence, sans perspective d’aucun avenir utile pour la famille encore moins qu’à la nation ; et ceux qui ne bravent pas les affres de l’océan, sombrent pour la plupart dans les flots de la honteuse dépravation que peuvent être la drogue, la prostitution, ou deviennent un vivier de recrutement des djihadistes qui n’embauchent que dans les pauvres couches exclu  de la société,  vulnérabilisés, par une faillite endémique des politiques publiques d’emplois des jeunes,  aggravée par les très larges frontières que le Sénégal notre pays a de commun avec le Mali et la Mauritanie deux pays qui  occupent 44,67 % du territoire du G5 Sahel infesté de dangereux mouvements terroristes. Eh Oui ils sont partis, Ils partent et ils partiront encore et encore, tant que les décideurs ne fracassent pas les carcans qui causent le chômage et le manque d’emploi. Pourtant notre pays en regorge et foisonne de perspectives de travail qui font que rester au  Sénégal, vaut mieux que braver le Styx les solitudes et les misères. Monsieur le président, quatre millions ou beaucoup plus de guinéens ont confisqué notre économie sous le regard médusé de l’Etat. Ils font dans la marchandise générale des boutiques à la boucherie dans commerce des fruits et légumes au transport, dans le commerce de service, à l’immobilier, dans transport au mareyage. Ils sont beaucoup plus dans nos écoles publiques, que nos enfants. Ils ont même créé des sociétés de gardiennage. Ils sont dans notre pays dix fois plus que nous, sénégalais, émigrés sommes tous ensemble, dans toutes les diasporas du monde. Ils ont tout occupé et s’établissent partout quand nul droit ne le leur permet. Quoiqu’en termes de droits conférés, la protection des  droits communautaires de la CEDEAO sur la libre circulation des personnes, emporte trois conséquences – le droit de se déplacer et de séjourner dans les États membres sans autorisation préalable. Le droit de résider sur le territoire d’un État membre autre que son État d’origine, pour y exercer une profession libérale, pour y créer une entreprise, ou ouvrir un commerce qui est le droit d’établissement. Ce droit est assujetti à la condition que le pays d’accueil soit uniquement un État membre de la CEDEAO. Cependant si le pays d’accueil est un État membre de l’UEMOA ; Il faut absolument être  ressortissant d’un État membre de l’UEMOA, pour avoir le droit de s’établir. Or donc Monsieur le Président de la république, la Guinée n’est pas un pays membre de l’UEMOA. Ainsi donc est-il aisé de comprendre la justesse et la pertinence du législateur qui indubitablement a posé ce garde-fou qui nous aurait évité aujourd’hui, si nous étions vigilant, ce flux financier illicite couvrant des milliers de milliards de FCFA qui va dans un pays avec qui, nous ne pouvons pas échanger équitablement et qui contribue monstrueusement à ruiner les fondements de notre économie. Aujourd’hui Au Sénégal tout  est plus cher qu’en Europe, y compris les prix de la location et des maisons de la nourriture. Une carotte coute deux cent FCFA à Dakar. Si rien n’est fait dans un an trois  navets couteront 1000 frs CFA et dans trois ans, dix (10) citrons couteront cinq mille FCFA (5000). N’est-ce pas cela l’inflation de facto ? Monsieur le président de la République, Jadis la monnaie était garantie par l’or d’un peuple Aujourd’hui elle est garantie par la somme de travail, (Work) qu’accomplit une nation.  Monsieur le président il va sans dire que le libéralisme votre doctrine est en conformité avec tous les actes que vous avez posés depuis votre première élection jusqu’à ce jour d’hui, malgré de hardies grognes et protestations venant de gens qui ont voté sans rien comprendre de la doctrine du « plus de marchés, moins d’Etat ». Cependant la seule doctrine qui vaille bien au Sénégal est la doctrine qui apporte des solutions immédiates aux imminentes nécessités de la demande sociale. Appelons-le libéralisme social africain ou  « S’occuper du petit matin avant le grand soir » slogan d’un grand combattant des premières heures du Changement et de la démocratie économique. Monsieur le président votre slogan « la patrie avant le parti » est plus que d’actualité et résume à notre avis l’imminente nécessité de résoudre les demandes sociales des sénégalais plutôt que de verser dans la politique politicienne. Ce qu’illustre le PSE dans sa phase 1 et sa phase 2  ainsi que le plan de résilience économique et social (PRES) comme le plan de relance économique et le programme d’action d’ajustement accéléré (PAP2A)  ainsi que votre engouement à instaurer la démocratie participative en tendant la main au Président Idirissa Seck qui a une expertise avérée utile. Toutefois il faut impérieusement des solutions.  Quatre douces suggestions s’offrent pour la résolution du crucial problème de l’employabilité des jeunes sans avoir à toucher les avancées du panafricanisme très chères à notre concitoyen de l’Institut Panafricain de Stratégies ; dont la première est la reprise par l’Etat, de la distribution de la Marchandises Générale en créant des boutiques baptisées « Boutigou domou Rewmi » qui embaucheraient les jeunes sénégalais en leur offrant tous les droits liés au travail. Le grand distributeur français Auchan se dit concurrencer par quinze mille boutiques sur Dakar, ce qui affiche  déjà cinquante mille emplois. Monsieur le président Dans l’Exode de l’ancien Testament, Dieu avait promis  à Moise  « qu’il conduira les  hébreux, son peuple, victime de la servitude amère, au pays  « où coulent le lait et le miel. » Aujourd’hui ; que l’Homo Senegalensis est menacé de disparition à cause d’une invasion illégale et incontrôlée, votre peuple vous demande de le conduire à Nafiland, ce Sénégal idéal. Le Sénégal de l’au-delà « où coulent le lait et le miel » car pour nous  les Nafilandais Vous êtes le Lucide Timonier. Monsieur le président de la République en attendant la suite que vous voudriez bien réserver à notre lettre, nous vous prions de croire à nos sentiments déférents. Patriotiquement vôtre

Papa Amadou Ndiaye allias Papa de Mansi Sero Chroniqueur de Nafiland le Sénégal de l’au-delà «où coulent le lait et le miel»   leconsulteursa@yahoo.fr

 

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