Les plantations de Banane de Tambacounda et Kolda sous les eaux: Plus de 37500 tonnes perdues soit 9 375 000000 près de 10 000 emplois menacés.

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Des milliers de familles vivent au quotidien la détresse de la crue du fleuve Gambie. Ces inondations dans les plantations de banane Tambacounda et Kolda ont réduit au néant plus de 50% des espoirs de production de 37 500 tonnes perdues soit 9 375 000 000 de francs et 10 000 emplois menacés. Les producteurs doivent aussi honorer un crédit qui s’éleve à 506 millions. Le cri du cœur reste la mise en place d’un fonds de relance de la production.

Depuis plus d’un mois, les producteurs de banane de Wassadougou Dialocoto et Goulombou ont les yeux rouges.Ils constatent sans solution la montée des eaux de la Gambie. Les planteurs de bananiers qui ont essuyé dans la nuit du 23 au 24 août une perte de 163 ha ravagés par la furie des vents faisant perdre plus de 406 474 pieds de bananes donc 6096 T détruites soit près de 1 524 052 500 Franc Cfa . Maintenant les communes de Missirah Dialacoto Neteboulou dans le Tambacounda et le département de Vélingara les communes de Sinthian Koundara Pakour entre autres dans la région de Kolda sont dans un état de choc. Toutes ces localités sollicitent vivement le soutien des autorités et celui du président Bassirou Diomaye Faye


Selon Yaya Sall le directeur administratif et financier, « c’est plus de 50% soit 37 500 tonnes perdues équivalents à 9 375 000 000 FCFA. Plus de 10 000 emplois menacés »
C’est difficile selon productrice. Awa tine.
« Les cimetières, les lieux de cultes, les maisons sont engloutis dans les eaux. L’eau potable manque, les routes sont impraticables et les toilettes inutilisables


Le pont de Mahina point nodale et passage obligé pour les produits de ses immenses champs de bananes qui distribue 80 % de la production est invisible. Le pont est submergé par les eaux venant du fleuve obligeant à transborder la banane et assurer le vas et viens des personnes par pirogue. Une démarche communautaire est de mise pour faire face à la résilience et Yaya Sall le président du collectif régional des producteurs Corprobat de se faire l’échos des producteurs pour lancer un cri du cœur pour la mise en place d’un fonds de relance de la production.

Il va aider à faire face aux urgences du moment, les faits de subsistance alimentaire, les frais en médicaments. L’idéal dira M Sall est de mettre en place des infrastructures de secours des digues de protection de bananerais, éloigner les bananerais du fleuve pour placer des stations de pompages qui seront érigées au seins des lacs artificiels qui seront des relais qui vont contenir les eaux issues des crues du fleuve.
M. Adama Ndao le secrétaire général du Corprobat a fait focus sur la relance et pour ce faire avoir du carburant pour l’arrosage et la replantation, de nouvelles pousses. Les engrais entre autres intrants doivent être disponibles. Il y a aussi les crédits des producteurs qui s’élevent à 506 millions a honorer . Pour Adama Ndao le secrétaire général du Corprobat la relance est cruciale pour que la production de bananes continue à jouer son rôle dans la création d’emploi qui permet de freiner les migrations clandestines et la pauvreté

Demba Sidibé

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