Les femmes leaders de Pastef Saint-Louis mettent l’accent sur le rôle prépondérant des femmes dans la mise en œuvre du référentiel Senegal vison 2050
» Le rôle de la femme dans l’agenda de transformation vision Senegal 2050 » est le sous thème choisi par les femmes leaders de Pastef Saint-Louis pour célébrer la Journée Internationale des Droits des Femmes (JMF).
C’est à travers une conférence religieuse que ces femmes pastefiennes profité pour mettre l’accent sur le rôle prépondérant des femmes dans la mise en œuvre du nouveau référentiel mis en place par les nouvelles autorités.
Nancy Sow, membre du Mouvement national Jiguen Pastef (MOJIP) a magnifié l’engagement des militantes qui occupent aujourd’hui de hauts postes de responsabilités .
Pour elle, il reste du chemin à faire , car les femmes sont appelées à occuper des postes stratégiques pour la réussite des politiques publiques des nouvelles autorités.
« Cette année ci, l’événement est un peu particulier. Car le projet a abouti et on a nommé une parmi nous à la tête de l’OLAC. Et nous ne comptons pas s’arrêter là. Nous allons accompagner nos autorités pour atteindre les objectifs fixés », a déclaré la responsable des femmes leaders de Pastef Saint-Louis.
Diarra Sow, directrice de l’Office des Lacs et Cours d’eau (OLAC ), par ailleurs marraine de cette journée a rappelé que les femmes ne doivent pas seulement être des outils ou bien des éléments de manipulation. Elle a Mais elles doivent s’autodéterminer dans cette société sénégalaise qui est parfois très injuste envers les couches vulnérables, surtout les femmes et les enfants.
« En ce 8 mars, on célèbre la femme, mais aussi on revendique nos droits qui sont des droits légitimes que toute femme doit avoir dans la société sénégalaise », a-t-elle plaidé.
C’est ainsi que la marraine a lancé un appel à l’endroit des femmes pour qu’elles puissent être présentes dans tous les fronts, que ce soit au niveau des entreprises, que ce soit au niveau des directions. « Partout où la femme peut avoir des fonctions éligibles, il faut que la femme se batte pour avoir ce poste-là », c’est du moins l’avis de Diarra Sow
« Donc c’est un cri de coeur que nous lançons à toutes les femmes. Que les femmes doivent s’autodéterminer, être un peu libres et revendiquer leurs différents droits, mais aussi l’égalité», lance la directrice de l’Olac.
Bolo Diaw ( correspondant à Saint-Louis)
