Les chroniques de Nafiland le Sénégal de l’au-delà « où coulent le lait et le miel » L’homme fort, l’homme coffre-fort de la république
Cette semaine au Sénégal de Lena Gabar et de Ngalandou, l’effervescence de la rentrée parlementaire, marquée grossièrement par l’absence du député maire de Dakar sous séquestre, la coïncidence avec la mort soudainement annoncée du féru politicien, désormais et définitivement Feu Djibo Ka ainsi que le casse-tête des fournitures et scolarités des enfants pour l’ouverture des classes, qui vient précipitamment, après que le peuple pauvre ait vidé sa bourse sans ménagement, pour consacrer aux rites et mœurs très dispendieux de la fête du mouton ; n’ont pas éclipsé la nomination subite du nouveau homme fort, homme coffre-fort de la république, le frère du chef de l’état, le hardi maire de la ville de Guédiawaye, qui avait bravé une rude opposition et beaucoup de foudres pour être élu à ce poste, ensuite élevé élogieusement par ses pairs au rang de président de l’association des maires du Sénégal (AMS) Cet homme récemment entré en politique pendant le magistère de son frère est très surveillé par ses concitoyens qui l’épient farouchement dans l’espoir peut-être de débusquer « celui par qui le scandale arrive. » d’autant plus qu’il avait été fraichement lié aux présumés frasques pétro-financier surabondamment exploités par les oppositions politiques et sociétales dans un pays, où survivre est encore bien plus difficile et pénible maintenant, à cause de notre argent épouvantablement dévalorisé par l’ancien régime et la faillite récurrente des politiques publiques d’emploi, surtout de notre brave et méritante jeunesse qui se grouille partout dans les petits métiers, allant de vendeurs ambulant de café a celui cacahuètes grillées, sans réellement pouvoir s’en sortir ;avec pour la plupart, des diplômes qui ne leur servent à rien, Aussi les sénégalais ne peuvent s’empêcher de penser que la nomination de cet homme aux rênes de la fabuleuse caisse des dépôts et consignations indépendante de l’argentier de l’état, le fait monter vertigineusement au ciel trouble et dangereux d’où est tombé terriblement ce fils métis de l’ancien président dont le honteux et écœurant feuilleton inachevé énerve ou désole nos braves compatriotes. Nommé scandaleusement ministre du ciel et de la terre alors qu’il ne méritait même pas celui des nues et de abysses pendant que personne ne l’avait jamais vu dans les sphères politiques ou publiques du pays ou mettre sa patte à la lutte pour la première alternance démocratique ; personne ne l’avait jamais vu, avant que nos concitoyens aient placé leur confiance et leur espoir en son presque centenaire pater. Le pauvre et malheureux presque centenaire continue de résister pour concrétiser le rêve mélodramatique qu’il formule pour son fils. A Nafiland le Sénégal de l’au-delà « où coulent le lait et le miel » notre gouvernement éthiquement, émane de la chartre de bonne gouvernance démocratique issue des assises nationales du Sénégal de sorte que beaucoup de travers ne peuvent plus s’y produire. Le népotisme y est banni, aussi les nafilandais ont-ils tamisé le super maire de Guédiawaye pour voir qui du mérite, de la confiance, du népotisme ou de la valeur a favorisé son choix pour ce poste stratégique. Il va sans dire qu’à Nafiland le Sénégal de l’au-delà « où coulent le lait et le miel » le peuple lucide composé que de citoyen à la personnalité bien construite n’ignore pas le pouvoir discrétionnaire du président de la république de nommer qui bon lui semble sans rendre compte, aussi les protestions ou grognes seraient inciviques d’autant plus que pour ce cas-ci, ils se souviennent de cet ingénieux supersonique nommé Air MACKY (Action Initiative Républicaine) que l’intrépide super maire, journaliste et Enarque avait vaillamment piloté Pour contribuer à élever le téméraire opposant alors Ex Président de l’assemblée nationale, sur le piédestal de chef d’état, qu’il occupe aujourd’hui. Quoique comparaison ne soit pas raison, le peuple du Sénégal de l’au-delà « où coulent le lait et le miel » reconnait qu’entre le pauvre métis que son père avait noyé dans des nominations outrageusement ubuesques et l’humble super Maire, doublement élu, brave soutien engagé des politiques de Monsieur le Président de la république « il n’ya pas photo ».
Civiquement vôtre
Amadeus de Mansi Séro
De Nafiland, le Sénégal de l’au-delà « où coulent le lait et le miel »