Au décompte du nombre de députés de la 14e législature, on nous annonce que le Parti PUR est crédité de 11 parlementaires là où la majorité des Alliés de la coalition YEWI ont trinqué et se sont retrouvés sur le carreaux. Les opérations ďinvestitures pilotées par Khalifa Ababacar Sall sont passées par là.
En retour, le PUR, tout heureux et satisfait de ce coup ďascenseur  déclare, urbi et orbi que son candidat en 2024 sera son bienfaiteur, en ľoccurrence Khalifa Ababacar Sall.
Et voilà qu’il est encore plus clair que ces faveurs dont bénéficie le PUR ne sont que la conséquence d’un flagrant parti-pris dont Khalifa Sall est l’auteur.
Et si la liste des Titulaires de YEWI n’était pas invalidée, le PUR se serait retrouvé avec un groupe parlementaire, voire davantage,  sans n’avoir le moindre rapport avec sa représentativité populaire et électorale réelle. C’est là le fruit d’une ignoble forfaiture que Khalifa Sall lui-même est incapable de justifier, sinon par la recherche anticipée de ce soutien à sa candidature de la part du PUR qui ne fait, ainsi, que lui rendre la monnaie de sa pièce trouée par la condamnation du bénéficiaire qui ne comptera que sur cette 14e législature pour se blanchir et pour retrouver ses droits perdus.
Il est manifeste que même PASTEF a été  plus gravement victime de cette part du lion népotiste accordée en catimini au PUR à un moment de cette vacherie où Ousmane Sonko, tout confiant sur ses arrières de la capitale,  s’occupait des affaires de sa commune à Ziguinchor.
Cette trahison dont devaient aussi profiter Taxawu-Dakar dont ľintrigant est le chef de file, a aussi été perpétrée contre tous les autres Alliés que sont MANSOUR SY DJAMIL, M. GUIRASSY, CHEIKH Abiboulaye Bamba DIEYE, MALICK GAKOU, entre autres victimes.
Les innocents bénéficiaires de cet inique coup de jarnac siégeront à ľAssemblée avec une mauvaise conscience et le sentiment de n’être pas à leur vraie place qui est hors de ľhémicycle.
Mais le vrai et plus grand perdant n’est autre que Khalifa Sall qui se déleste, à la fois, de sa crédibilité et de la confiance de ľensemble de ses pairs massivement trahis.
Mis devant ce fait accompli en plus de ľinvalidation de la liste confectionnée en cachette et qu’il était sensé victorieusement  diriger, Ousmane Sonko, stoïque, à eu la dextérité et le tact d’avaler des couleuvres pour  sauver ľessentiel qu’est ľunité de sa coalition. Cette intelligence et cet effort ďindulgence et de  patience lui ont été d’un grand secours pour éviter le pire d’une préjudiciable dislocation des rangs avant, pendant ces élections mais surtout les joutes.
Obligé de s’investir comme si de rien n’était, Sonko été recompensé et ragaillardi par un raz-de-marais triomphale qui a probablement écarté toute crainte de voir le Sénégal plongé dans le chaos par une troisième candidature désormais émoussée par cette bérézina électorale inédite.
A la suite de cette saloperie faite dans son dos par des « khalifistes » qui se sont fait eux-mêmes hara-kiri, O. Sonko a été bien inspiré d’annoncer sa candidature sans dire gare. Il s’agit, là, d’une réaction  politique opportune qu’apporte le leader de Pastef aux conspirateurs actuels et futurs et qui est de nature à  prévenir et à conjurer d’autres trahisons tout en marquant utilement son territoire politique et électoral.  O. Sonko ne se fonde ainsi que sur un adage dont la véracité est toujours confirmée depuis la nuit des temps : qui trahit une fois, trahira deux fois…
C. Tidiane DIOP DAMEL

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