Législatives anticipées: Madana Kane de la Coalition Dundu promet la proposition d’une loi sur l’instauration d’un Revenu Minimum de Subsistance pour les populations vulnérables

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Le chef de file de la coalition Dundu, Mouhamadou Madana Kane, ambitionne une fois à l’Assemblée Nationale, de faire une proposition de loi qui portera sur l’instauration d’un Revenu Minimum de Subsistance pour les populations vulnérables.
L’ancien directeur de campagne de Idy2024 à la présidentielle était au chevet des populations sinistrées du Daandé Maayo dans la région de Matam où il n’a pas manqué de critiquer l’approche du gouvernement dans la gestion des inondations dans le Fouta.

Mouhamadou Madana Kane, tête de liste de la Coalition Dundu aux élections législatives anticipées du 17 Novembre 2024, était au chevet des populations sinistrées du Daandé Maayo, dans le département de Matam, accompagné d’une très forte délégation.
Une occasion pour lui de décliner sa première ambition lorsqu’il intègrera la 15ème législature qui sera
de faire une proposition de loi sur l’instauration d’un Revenu Minimum de Subsistance pour les populations vulnérables.

« Le premier acte que nous poserons à l’Assemblée nationale, dans l’exercice de notre rôle d’initiateur des lois et d’évaluateur des politiques publiques, sera d’évaluer les bourses de sécurité familiale et de les compléter ou les remplacer par un Revenu Minimum de Subsistance (RMS). Beaucoup de nos concitoyens sont en situation de vulnérabilité et n’arrivent pas à assurer leurs besoins minimums de subsistance. Nous proposerons que ce RMS soit financé par une Taxe de Solidarité Nationale qui sera payée, d’une part par les entreprises en situation de monopole dans leur secteur d’activité, les entreprises ayant réalisé des superprofits, et les entreprises commercialisant des produits de luxe. Et d’autre part, par un prélèvement sur les 90% des revenus pétroliers et gaziers affectés au budget de l’Etat », a déclaré Madana Kane.

L’ancien directeur de campagne de la coalition Idy2024 à la dernière présidentielle était au chevet des populations sinistrées du Daandé Maayo, dans le département de Matam, pour s’enquérir de leur situation.
Une occasion pour lui de déplorer « le manque de connaissance des réalités sociologiques de la zone par les autorités, qui s’est traduit par le fait qu’elles n’ont pas fait le déplacement là où il fallait.

« Cette situation a causé beaucoup de frustrations auprès des populations et de plusieurs chefs de village. Qui connaît le fouta sait que la considération personnelle vaut plus que des milliards qu’on peut leur donner. En ayant omis d’aller dans certaines zones, les autorités ont démontré un manque de connaissance des réalités sociologiques du Fouta », a déclaré l’ancien directeur général de la Banque islamique du Sénégal (Bis).

A.Saleh

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