Le syndrome Hissène Habré, dictateur nègre, fourvoyé par les nations sangsues.
Quand donc parviendrons nous à l’ère où nous les nègres, rescapés du lâche et génocidaire esclavage puis de la cynique et infernale colonisation, cesserons d’être de stupides maitres de corvée, pour enfin comprendre, que les nations sangsues ‘‘n’ont d’amis que leurs intérêts ‘’Quand cesserons-nous de tomber dans le piège de leurs décorations et de leurs orientations chauvines qui nous cannibalisent perfidement, au détriment de nos peuples, du développement de l’Afrique et de la dignité des noirs?
Le procès de l’ex-chef de guerre, ex-chef d’état du Tchad Hissène Habré, que l’archevêque Desmond tutu qualifie d’un interminable feuilleton politico-judiciaire, n’a pas intéressé en lui-même les nafilandais. A nafiland c’est, le syndrome Hisséne Habré patriote présumé, chef d’un peuple africain tels ceux du passé comme d’aujourd’hui, qui retient l’attention. Érigé à l’école des nations sangsues comme beaucoup de chefs d’état négro-africains des prétendues après-indépendance, Hisséne Habré avait infiltré le maquis au temps de Tombalbaye, pour lutter aux cotés des patriotes tchadiens dont Goukouni Wedeye. A cette époque déjà il était suspecté d’être un instrument de l’impérialisme. Chemin faisant dans le maquis, il fut fortement armé par l’Allemagne et la France sous forme d’un payement de rançon dans le très médiatisé enlèvement de l’ethnologue madame Claustre et d’un citoyen germanique Adolphe Staewen. Par la suite sa relation ahurissante avec la France qui le surnommait le libérateur du Tchad (alors que c’est elle qui a reconquis la bande d’Aozou dans les opérations Manta et Epervier) et les Etats Unis d’Amérique qui l’appelaient le guerrier du désert (alors que c’est l’Amérique qui a établi une base guerrière au Tchad) le dénatura ; et lui fit perdre sa vison patriotique qui mettait son peuple avant quelque intérêt ou soutien qui puisse être. Cette assistance croissant, fortement militaire, lui servira pour éclipser Goukounou Wedeye allié de la Libye, comme lui-même le fût, car y ayant trouvé refuge antérieurement (peut être comme espion) et prendre le pouvoir en Mille neuf cent quatre vint deux ; malgré l’assassinat antérieure du commandant galopin envoyé par la France pour négocier la libération de Françoise Claustre. Ce soutien hypocrite qui n’honorait pas la mémoire de l’officier exécuté en mission de pourparler devait présager pour le pauvre maitre de corvée le sort qui lui sera réservé quand les dominateurs n’auront plus son utilité. Ce qui advint en Mille neuf cent quatre vingt neuf l’année ou la France le lacha. Le procès de Hisséne Habré est une pantomime burlesque, parce que l’accusé ne s’est pas défendu, ensuite l’implication et la déposition des nations sangsues et de l’actuel chef d’état dictateur du Tchad y sont cachées et chacun peut voir que même les commentateurs des médias impérialistes par consensus sans doute ne les incriminent jamais. (Cette leçon est bien assimilée à Nafiland et devrait l’être ailleurs). Au contraire(c’est à la mode) ils se sont précipités sur une condamnation infamante et bouffonne de viol sans confrontation pour éclipser l’essentiel et assommer Habré en le peignant comme un monstre de perversion que doit honnir tout le monde sans chercher les causes qui ont produit cet abject individu puisqu’il faut le dire. Peut être, ses plaignants en ont rajouté pensent les nafilandais, mais il lui restait encore l’ultime et valeureuse possibilité de servir l’Afrique en nous informant sur les causes de sa désorientation et de sa descente aux enfers, et permettre aux autres de réaliser son ultime souhait, pour qu’il survienne et survive l’Afrique indépendante et libre et que périssent d’avantage la Françafrique avec ses succédanés ; évitant ainsi aux nouveaux chefs d’état africains et aux aspirants président de ne jamais tomber dans les pièges des nations sangsues, il faut que L’Afrique noire puisse émerger et les africains, changer de vie. Ce rêve immédiatement possible dépend essentiellement de nous.
Patriotiquement vôtre
Papa Amadou Ndiaye
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