Le juge Dème et Cheikh Alassane Sène se retirent
Le Juge Ibrahima Dème ne sera pas candidat à la prochaine présidentielle. Le leader du mouvement «Ensemble» a finalement renoncé à déposer sa candidature au Conseil constitutionnel.
Après Ndella Madior Diouf, Mame Adama Guèye, Ngouda Fall Kane, Thierno Bocoum, un autre candidat à la présidentielle de 2019 vient de renoncer à sa candidature. Il s’agit du juge Ibrahima Dème. Il a lui-même déclaré ne plus pouvoir se présenter à l’échéance présidentielle. De ce fait, le magistrat démissionnaire, qui nourrissait des ambitions présidentielles, est forcé de renoncer. «Pour être candidat, il y a des conditions prévues par la loi. Ces conditions, nous nous sommes battus pour les respecter, pour pouvoir les réunir mais, au dernier moment, on s’est rendu compte que ce n’était plus possible. Par conséquent, nous ne pouvions pas objectivement déposer notre candidature. On pourrait dans l’avenir ou dans d’autres circonstances entrer dans les détails », a-t-il confié. Avant d’ajouter : «Ce n’est pas seulement le parrainage, qui est prévu par la loi. Il y a aussi la caution. Nous n’entrerons pas dans les détails. Au temps voulu, nous pourrons parler de toutes ces difficultés auxquelles nous avons été confrontées.» Quid maintenant de son soutien à tel ou tel candidat en lice pour ce prochain rendez-vous électoral ? « Bien sûr ! Nous ne serons pas neutres. Nous ne sommes pas entrés dans la politique pour renoncer ou pour faire preuve d’indifférence. Nous sommes engagés pour le changement, nous allons nous concerter avec nos militants, nos responsables, pour voir lequel des candidats nous allons soutenir », a-t-il soutenu.
Cheikh Alassane Sène a également renoncé à déposer son dossier de candidature à la présidentielle de 2019. «Les efforts ne seront pas vains, ils seront mis au service du peuple», a-t-il déclaré dans une note dont nous détenons copie. Par conséquent, ajoute-t-il, dans les jours à venir, nous définirons les modalités d’une fusion avec un candidat, qui sera dans les dispositions de prendre en charge notre Vision pour le Sénégal et ce, pour uniquement l’intérêt national. « Le constat est clair, il est plus qu’urgent de sauver la République, sans faiblesse aucune, de la redessiner autrement loin de toute émotion et de redorer son frontispice par une fermeté miséricordieuse », a-t-il souligné.