Le journaliste Amadou Gaye a mal à la presse
Amadou Gaye, brillant journaliste, technocrate chevronné et fécond intellectuel est un homme meurtri à la lecture des insultes que Samuel Sarr a tenu contre Idrissa Seck. Il est d’autant plus meurtri que ces propos abominables ont été relayés par un organe de presse.
Il interpelle le SYNPICS et le CORED. Mais cette interpellation n’aura certainement pas un écho favorable. Car les organes de presse de tous les secteurs qui calomnient, publient des insanités, portent atteinte à l’honneur, abusent et même mentent sont nombreux et ne sont jamais interpelés.
Amadou Gaye est de ces vétérans de la presse pour qui l’information est un instrument principal de participation démocratique. Et dans une démocratie civilisée, aucune participation citoyenne n’est possible sans la connaissance des problèmes de la communauté, des données de faits et des diverses propositions de solutions.
Le Sénégal doit certes consolider le pluralisme dans ce secteur délicat. Mais il faut en même temps un respect déontologique de la dignité de chaque personne et le respect de ses droits. Seulement, avec certains organes de presse qui, soit mènent un combat partisan encagoulé, soit se délectent d’articles indigestes, c’est la conscience publique qui est atteinte et altérée dans le seul but de l’intoxiquer.
Et il suffit d’un seul mot pour que l’on crie à une atteinte à la liberté de presse. Or, la société a droit à une information correcte, juste et déontologique fondée sur la vérité, la justice et le respect de la dignité humaine. C’est la volonté d’Amadou Gaye. Mais aura-t-elle une suite ? Non !
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