LE Dr OUSMANE BIRAM SANE REPOND A IBRAHIMA DIALLO DE DIRECT INFO APRES SON BRULOT CONTRE LE PRODAC
Je suis proDAC de Sédhiou !
C’est connu, une bonne critique est un moyen de progresser mais la critique par personne interposée a toutes les chances d’être déformée voire inventée et personne n’en sort grandi. Cela il est bon de le souligner à Monsieur Ibrahima Diallo correspondant du Quotidien DIRECT INFO à Sédhiou.
Ainsi, sous le prétexte d’un dossier sur les rendements de la culture du maïs en 2015 au Domaine Agricole Communautaire (DAC) de Séfa, l’article d’Ibrahima Diallo s’est éloigné d’une analyse technique pour verser dans ce que l’on peut tout simplement qualifier d’acharnement et de calomnie !
En effet, Monsieur Diallo après avoir publié un brûlot contre le FONGIP (Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires) et son patron Doudou Ka, vient de rééditer le même coup avec le PRODAC (Programme des Domaines Agricoles du Sénégal) et précisément le Domaine Agricole Communautaire de Séfa (voir DIRECT INFO –N°1212-Jeudi 21 Janvier 2016), sauf que dans ce dernier cas, l’auteur a évité soigneusement de citer le nom du Directeur du PRODAC, Monsieur Jean-Pierre Senghor pour ne pas le nommer.
Qu’ont en commun ces dirigeants de deux principaux projets de mise en œuvre de la vision du Président de la République pour apporter des réponses au chômage préoccupant des jeunes ?
Ils ont en commun une formation de haut niveau (Ingénieur & Docteur) une pertinente expérience professionnelle, un engagement total, la compétence et une passion pour la réussite de leur mission à eux confiée par le Chef de l’Etat.
Malheureusement, ils partagent les mêmes adversaires ou ennemis politiques tapis dans l’ombre, à qui Dieu n’a pas donné la chance d’avoir de solides reférences intellectuelles, et qui utilisent ou parfois même manipulent une certaine presse pour tenter de déstabiliser ces hauts cadres dont s’enorgueillissent les régions de Ziguinchor et de Sédhiou.
Quand on réclame la promotion de la région sud et de ses fils par des projets et programmes de développement, le pouvoir en place tient avec le FONGIP, le PPDC, le PRODAC, la SODAGRI et autres, de puissants leviers pour l’impulser.
De ce point de vue, Monsieur Diallo et ses commanditaires rament à contre courant de la territorialisation des politiques publiques et de l’avènement du pôle Casamance. On ne doit pas réclamer à l’Etat de faire davantage pour le sud du pays et regarder impuissant, un correspondant de presse, de surcroît de la région, discréditer avec sa plume un programme comme le DAC de Séfa, porteur d’espoir pour toute la région de Sédhiou réputée pauvre en infrastructures développantes. Sachons qu’une nation se soude aussi par des consensus forts sur des réformes ou programmes d’intérêt général.
Non Ibrahima, votre dossier ou reportage contient des propos disproportionnés et subjectifs par rapport à la vision qui soutend le programme des DAC du Sénégal et y compris celui de Séfa dont il est question dans votre article.
Les DAC ont pour objectif la promotion de l’entrepreneuriat agricole. Ce dernier consiste à faire de nos jeunes qualifiés ou non qui le souhaitent et en ont la motivation, des entrepreneurs agricoles en mettant à leur disposition des actifs tangibles (la terre, l’eau, les intrants, …) et des actifs non tangibles (la capacitation par de la formation, l’encadrement, l’accès aux marchés national et extérieur, …).
La finalité essentielle des DAC est de contribuer à faire de l’agriculture l’un des plus robustes ressorts de la croissance endogène du Sénégal. Cela exigera du temps comme tout programme de développement.
A moins d’être un novice, comment un projet de développement peut naître aujourd’hui et être aussitôt performant et arriver à maturité aujourd’hui ? Surtout un programme agricole quand on sait que l’agriculture dans nos pays du Sahel est d’un aléa climatique incontestable ! Faut-il le rappeler, le développement économique est une course de fonds.
Alors, une partie des jeunes de Koussy, manipulés par des intérêts déloyaux, doivent se garder de la critique facile pour un projet encore en phase de décollage. Ce DAC leur est destiné en premier puisque c’est dans leur terroir mais ils doivent accueillir tous les fils du Sénégal qui ont leur place aussi à Sédhiou.
Enfin, Monsieur Diallo retenez qu’un sage a dit ceci : « c’est le mot qui construit, maintient le monde mais aussi détruit le monde. On ne l’emploie pas avec légèreté » surtout quand on exerce des fonctions sensibles. Le développement de Sédhiou peut se faire avec les fils de Sédhiou mais qui plus est avec tous les fils du Sénégal. Nous devons éviter, dans un excès de rancœur ou de rivalité mal placée, de fragiliser nos élites en nous prêtant au jeu favori des politiciens car vos commanditaires ne sont pas des hommes politiques altruistes mais des politiciens égocentriques.
Ainsi, après Doudou Ka du FONGIP, le PRODAC dirigé par Jean-Pierre Senghor, qui sera votre prochaine victime ? Sans doute la SODAGRI avec Moussa Baldé ou l’ONFP avec Sanoussi Diakhité ? Car après Ziguinchor, Sédhiou, forcément c’est Kolda qui doit suivre non ? Quant à moi sachez que : « je suis proDAC ! ».
DR Ousmane Biram SANE
Economiste-financier Consultant International
Conseiller Municipal & Responsable APR Commune de Sédhiou
sanecounda@hotmail.com