LE CONTINENT ABSENT DE LA TÊTE DES FÉDÉRATIONS SPORTIVES

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Avec le départ à la retraite du président Lamine Diack le 18 août lors du Congrès de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), l’Afrique n’aura aucun dirigeant à la présidence d’une Fédération mondiale sportive.

Pour la succession de l’ancien ministre sénégalais des sports qui a dirigé l’IAAF de 1999 à 2015, deux candidats sont en course, l’Ukrainien Serguei Bubka et le Britannique Sir Sebastien Coe.

Comme à l’IAAF où les dirigeants du continent ont préféré ne pas se présenter, la course à la présidence à la FIFA en février prochain risque d’avoir lieu sans un candidat africain.

Dans un entretien avec des médias, Issa Hayatou, le président de la Confédération africaine de football (CAF) candidat en 2002, a exclu toute possibilité de se présenter.

Avec l’officialisation de la candidature du Sud Coréen Chung Mong-joon, ancien vice-président de la FIFA, l’Afrique deviendrait un terrain de chasse aux voix.

Dans un entretien exclusif avec l’APS, Me Augustin Senghor, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) estime que le continent africain doit se focaliser sur ses intérêts à préserver et non sur la nationalité ou le pays d’origine du futur président de la Fédération internationale de football (FIFA).

’’Peu importe la nationalité ou le continent d’origine du futur président de la FIFA, ce qui doit nous importer, ce sont les intérêts du football africain, la préservation des acquis comme les programmes de développement qui ont été très utiles pour des continents moins nantis que l’Europe’’, a expliqué à l’APS, le président de la FSF.

Avant cette sortie, la CAF avait décidé de ne pas soutenir la candidature de Musa Bility, le président de la Fédération libérienne de football.

Pourtant, dans un passé récent, en plus de Lamine Diack, il y eu la présidence de son compatriote, Abdoulaye Seye Moreau à la présidence de la FIBA de 1998 à 2002 et de l’Algérien Mustapha Larfaoui 1988 à 2009 à la présidence de la Fédération internationale de natation (FINA).

Toutefois le Sénégal garde toujours une présence soutenue dans les instances sportives internationales avec la récente élection de Mamadou Diagna Ndiaye au Comité international olympique (CIO) et la présence de Mbagnick Ndiaye, le ministre de la culture, à la présidence de la Confédération africaine d’escrime (CAE).

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