Le Collectif national des travailleurs contractuels de la santé crie son ras le bol et indexe le ministère
Pour un non respect des accords signés ,des retards de salaires, des conditions de travail précaires , le Collectif National des Travailleurs Contractuels de la Santé (CNTCS) divulgue ses préoccupations et menace .
On ne le dira jamais assez,les travailleurs contractuels de la santé ne sont pas du tout contents face à l’attitude de leur ministère de tutelle. En effet, ces derniers constitués en collectif, au cours d’un point de presse ont montré tout leur mécontentement auprès de leur ministère de tutelle qui selon eux,ne prend pas en compte leurs préoccupations qu’ils sont confrontés depuis plusieurs années.
Selon toujours eux ,jugeant la situation discriminatoire, ils ont écrit un mémorandum pour mettre à nu leurs difficultés quotidiennes. En clair, le président du dit collectif de préciser: » les contrats qui lient les travailleurs Contractuels à l’Etat sont censés être des CDD ( contrats à durée déterminée) c’est à dire renouvelables une seule fois pour devenir des CDI ( contrats à durée indéterminée) mais malheureusement ces contrats sont renouvelés plus de 10 fois entraînant leur versement dans le corps des décisionnaires une fois recrutés dans la fonction publique »
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Au cours du point de presse, les contractuels de la santé ont exigé en outre le respect des accords signés par rapport aux indemnités que sont les primes de risque,les indemnités de logement,l es primes de fonction, les primes d’itinerance et l’indemnité de représentation paramédicale .
Entre autres points évoqués lors de leur rencontre avec les médias, figurent en bonne place la prise en charge des années de contractualisation , le recrutement du personnel communautaire pris en charge par les Comités de Développement Sanitaires( CDS), le versement des cotisations des Contractuels à l’IPRES, la création d’une plate-forme numérique pour leur permettre de consulter leurs bulletins, le renouvellement des contrats des agents de santé recrutés par le FMI,ISLEA et BUFFET, la décentralisation des lieux d’octroi des lettres de garantie entre autres.
Un autre point non moins important noté lors de leur face à face avec la presse, ces professionnels de la santé souhaitent rencontrer aussi le nouveau ministre de la santé pour mieux expliquer leur situation et répondre à d’éventuelles questions afin d’éclairer leur lanterne.
Bahie Ndiaye