Le bracelet électronique de l’ancien président Nicolas Sarkosy posé ce vendredi: Une première en France

L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy se verra poser un bracelet électronique ce vendredi, dans le cadre de sa condamnation à un an de prison ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes. Cette information a été confirmée à l’AFP par une source proche du dossier.
Une peine exécutée sous surveillance électronique
Nicolas Sarkozy, 70 ans, avait été condamné le 18 décembre dernier à une peine d’un an de prison ferme. Comme le relate BFM/RMC, cette peine sera aménagée sous la forme d’un placement sous surveillance électronique, réduisant ainsi ses déplacements pour une durée d’un an.
L’ancien chef de l’État avait été convoqué la semaine dernière au tribunal de Paris afin de prendre connaissance des modalités d’exécution de sa peine. Cette situation constitue une première pour un ancien président de la République française.
Interrogée par l’AFP, son avocate, Maître Jacqueline Laffont, a réagi brièvement : « La procédure suit son cours, je n’ai aucun commentaire à faire. » De son côté, l’entourage de Nicolas Sarkozy n’a pas souhaité commenter la situation.
Une condamnation confirmée par la Cour de cassation
Le 18 décembre dernier, la Cour de cassation avait confirmé la condamnation en appel de Nicolas Sarkozy dans l’affaire des écoutes, également connue sous le nom d’affaire Paul Bismuth. En mai 2023, il avait été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme, ainsi qu’à trois ans d’inéligibilité, pour des faits de corruption et de trafic d’influence.
Vers une possible libération conditionnelle ?
Parallèlement à cette affaire, Nicolas Sarkozy est actuellement jugé dans le cadre des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.
Le 28 janvier, il avait été convoqué devant le juge d’application des peines, qui avait fixé au 7 février le début de l’exécution de sa peine sous bracelet électronique.
Toutefois, la loi permet aux personnes de plus de 70 ans de demander une libération conditionnelle sous certaines conditions. Nicolas Sarkozy, ayant atteint cet âge le 28 janvier, pourrait déposer une demande sans délai.
L’ancien président de la République, qui a toujours nié les faits reprochés, reste dans l’attente de potentielles évolutions judiciaires concernant son avenir.
actuforcesdelordre.fr