Le Bloc-notes de Abdou GNINGUE: Verdict avant…un procès !
Le Président Macky SALL a inauguré une nouvelle formule Jokko Ak Macky pour dialoguer avec les jeunes et les femmes de notre pays. Il s’agit d’une interaction par vidéo conférence au cours de laquelle le chef de l’Etat répond aux nombreuses questions de ses interlocuteurs.
Ce qui est intéressant dans cet exercice, c’est les réponses concrètes qui sont données en direct, comme le cas de ces jeunes qui travaillaient à l’arène nationale sans embauche.
Le président a interpellé immédiatement le Ministre des Sports pour qu’il prenne la décision d’embauche de ces jeunes. Il en est ainsi, à chaque fois qu’une question technique est posée par un interlocuteur et le président de la République appelle le ministre concerné qui donne la réponse adéquate. C’est un bel exercice qui permet à Macky SALL d’être en contact direct avec la jeunesse de son pays sans intermédiaire.
Voyant que cet exercice connaît un large succès auprès de la jeunesse, voila notre Sonko national s’engouffrer dans ce créneau mais en choisissant ses journalistes militants et ses chaînes de radiotélévisions qui lui sont dévoués. Dans les compte-rendus Il a répondu aux questions choisies qu’il a bien voulu qu’on les lui posent et il a répondu à sa guise.
Les journalistes qui n’avaient aucune possibilité de relance, comme cela se fait dans Conférence de presse normale. Les journalistes militants, très disciplinés, se sont aplatis devant leur leader, leur timonier, en n’osant posé aucune question fermée. C’était que des: Que Pensez-vous de ? Genre Wax Sa Xalaat. En tout cas ces confrères là, ne font pas honneur aux professionnels de la Communication sociale. On ne doit pas être surpris parce que le leader du PASTEF a l’habitude d’inviter les journalistes pour faire une déclaration et leur tourner le dos après. Bon les journalistes qui acceptent qu’on les traitent de cette façon doivent ajouter sur leurs cartes de presse Journalistes militants soumis.
Ça n’est pas sérieux et c’est les journalistes sénégalais qui doivent prendre leur responsabilité et dire au leader de PASTEF qu’un journaliste est un homme respectable qui doit être respecté. Réveillez vous chers confrères et libérez vous des menaces de ces préposés aux réseaux qui ont l’insulte à la bouche, prêts à traiter de tous les noms d’oiseaux tout journaliste qui ose poser une question embrassante, parce que pertinente, à leur leader qu’ils ont…déifié. Comme ces journalistes Nord-coréens qui prenaient Kim IL Sung comme un Dieu vivant !
Le mois Mars, dédié aux femmes, est l‘occasion pour plusieurs associations féminines de fêter l‘événement à leur manière.
C’est ainsi que les femmes de PASTEF souhaitent que l‘affaire de viol entre autres accusations, opposant la dame Adji SARR et leur leader Ousmane SONKO, soit vidée par la Justice. Mais selon la responsable des femmes de PASTEF, leur leader serait blanc comme neige et donc incapable de faire un tel acte. Elle a donné son verdict ainsi avant celui que pourrait donner éventuellement le Juge en charge du dossier.
D’ailleurs Ousmane SONKO a réitéré la thèse du complot avec, dit-Il, la complicité de la Justice.
Une accusation que les accusés de complot sauront sauront apprécier.
Du côté de la dame Adji SARR, les femmes organisées dans une association pour La Défense de ses intérêts, demandent que la Justice ouvre au plus vite le procès. Elles veulent que la dame Adji SARR retrouve une vie normale. Pour l’association, la vie qu’elle mène actuellement est intenable pour une jeune fille de son âge. Tous les défenseurs des droits de la femme devraient se mobiliser derrière cette dame. Mais là où le bât blesse, c’est au niveau de la plupart de ces associations ont tourné le dos a Adji SARR, ignorant complètement la situation de cette pauvre jeune fille. Ces associations ont peur d’être lapidées par des militants prêts à tout pour défendre leur leader Bien aimé ! Leur Timonier. Hélas ! C’est la triste réalité !
La grande Ziarra de Tivaouane a été une occasion pour certains leaders politiques de rendre visite à des marabouts dans la ville Sainte. Les membres de Yewwi Askaan Wi ont composé une forte délégation avec tous les ténors qui composent cette coalition. Ils se disent tous démocrates et républicains. Mais on se demande si nous vivons en République normale parce que normée ou en République bananière quand on entend Mme Aïda Mbodji au sortir d‘une audience avec l’un de ces marabouts, nous dire qu’elle a demandé au guide religieux, d’interférer dans une affaire pendante devant la justice et concernant M. Barthelemy Dias, le tout nouveau maire de Dakar.
Elle demande au marabout d’intervenir pour que Dias ne soit pas mis en prison pour 5 ans comme demandé par le Procureur dans son réquisitoire. Pourtant Mme Mbodj est député et vote les Lois qui régulent notre République. Peut-on avoir un respect pour un tel député qui se moque des Lois républicaines sur la séparation des Pouvoirs. En plus elle est membre d’une coalition qui dit vouloir….libérer le peuple. Mais de quel peuple?
Certainement celui des ..hommes politiques qui seraient alors des Citoyens entièrement à part dans la République !
Abdou GNINGUE
Journaliste Citoyen du monde rural