Le Bloc-notes de Abdou GNINGUE – Dans la tension de…l’attente !

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La fin du Ramadan a été marquée par l’entretien que le président de la République, Macky Sall a accordé à Assane Gueye Directeur de la Radio Futurs Médias. Beaucoup d’auditeurs sont restés sur leur faim. En effet, beaucoup de Sénégalais s’attendaient à ce que Macky Sall, se détermine, sur cette fameuse question sur sa candidature à la présidentielle de 2024! 
«Certains en parlent depuis 2012, mais la décision sera prise dans une courte durée. » Voilà qui est claire, car Macky Sall, va partager, selon lui, sa décision avec les membres de sa coalition qui avaient décidé, librement de gouverner avec lui depuis 2012.
Profitant de cette question, il a critiqué l‘attitude des membres de la société civile, qui prônent la violence en initiant le mouvement Jamm mo guene 3ème mandat. Il faut ajouter à cela,  qu‘une société civile responsable, devrait plutôt, être équidistante de toutes les chapelles politiques, pour pouvoir jouer le rôle de médiateur, en cas de désaccord sur des sujets bien déterminés. Mais hélas, tel n‘est pas le cas, dans ce pays, où des politiciens, ayant fait dans leur parcours, s‘autoproclament …Société civile!
Les commentaires vont se poursuivre jusqu’au jour où Macky Sall prendra sa décision. Ceci a amené,  certains confrères,  à dire que le président de la République reste le maître du jeu…politique. A une question sur les prétendus détenus politiques au Sénégal, Le chef de l’Etat à été catégorique, il n’y a pas de prisonniers politiques, le terme est inexact. Ce qu’il y’a, ce sont des gens qui transgressent les lois et qui se font arrêter. !  Le président du Forum des justiciables, Babacar Ba a confirmé le chef de l’Etat, en disant que ces personnes ne sont pas arrêtées pour des délits d‘opinion.
Le président Macky Sall a réitéré, son appel à la concertation, entre toute la classe politique, pour trouver des solutions politiques à certaines questions qui sont agitées, avant la présidentielle de 2024. Entre autres, la question relative à une amnistie éventuelle ou toute autre solution, pouvant permettre à certains acteurs,  qui sont sous le coup de la loi, de participer au scrutin de Février 2024. On citera, entre autres, Khalifa Ababacar Sall, Karim Wade.
Avant d‘accorder cette interview, le président de la République avait, auparavant participé à la prière de l‘Aid El Fitr à la Grande Mosquée de Dakar, dirigée par l‘Imam Alioune Samb. Ce dernier dans son sermon, a insisté sur le comportement malsain d‘une certaine jeunesse qui ne respecte plus les anciens. Il rappelle que, dans notre société, la jeunesse a toujours eu,  en bandoulière,  le respect strict, des parents contrairement à ce qui se passe de nos jours. Certains jeunes déclarent, à qui veut l‘entendre, qu‘ils préfèrent répondre à l’appel de leur leader politique qu‘à celui leurs propres parents! Terribles aveux pour une jeunesse, supposée, être l‘avenir de ce pays. Évidemment, ces jeunes abonnés aux réseaux sociaux, sont des fans des insulteurs publics qui s‘en prennent aux autorités politiques , mais et surtout, à nos guides religieux!
Tous ces insulteurs,  qui manquent de courage, sont confortablement installés, à l’étranger, surtout en Occident,  où, un enfant  peut dire,  les yeux dans les yeux, à son propre père :  Papa tu ments!  Astafiroula! De tels propos, sont inimaginables dans une société africaine où on conserve les valeurs séculaires que nous ont léguées nos ancêtres ! Le respect strict, des parents, est  sans dérogation.
Malheureusement, la plupart des jeunes, d’aujourd’hui,  s‘abreuvent à source de réseaux sociaux où on cultive le non respect de presque…Tout. C‘est la triste réalité. Dans plusieurs mosquées,  à travers le pays, ce comportement malsain de cette jeunesse, est dénoncé par de nombreux imams. Ils ont lancé un appel à tous les acteurs politiques pour qu‘ils cultivent la paix, en tenant des propos d’apaisement, éviter des allusions à une stigmatisation d’une ethnie. Sans ces préalables, rien de positif ne peut se faire, dans un pays en construction!
Toute personne qui chercherait à insinuer un conflit inter ethnique au Sénégal, devrait déchanter, car dans ce pays, nous avons une Nation, où tous les citoyens affichent partout et en tout temps, une Commune Volonté de Vivre en Commun, dans une atmosphère de paix, de prospérité, de bonheur.  Le cousinage à plaisanterie est venue consolider tout ce legs de nos ancêtres! Voilà le Sénégal que nous aimons
Idrissa Seck, le leader de Rewmi, quitte la mouvance présidentielle, la présidence du Conseil Économique Social et Environnemental. Il emporte avec lui, ses deux Ministres dans le gouvernement de Amadou Ba,  Yankhoba Diattara des Sports et Mahmoud Saleh Diop de l’Elevage. La rupture est donc consommée, car le président Macky Sall a affirmé, dans son interview,  qu’il n’y a  jamais eu d’accord sur l’élection de 2024 entre lui et Idrissa Seck quand il a voulu rejoindre la mouvance présidentielle.  
 
Au cours de sa déclaration devant la presse, Idrissa Seck a, encore une fois, dénoncé le comportement de populistes qui prônent la violence pour faire tomber un pouvoir exécutif. Il a cité les exemples du Mali, de Guinée et du Burkina Faso où des chefs d’Etats, élus démocratiquement, ont perdu leurs pouvoirs à cause de ces manifestations menées par des populistes. Le Pouvoir étant dans la rue, il est capté par les militaires, en véritables flibustiers, qui s’installent, confortablement, au détriment des manifestants civils. Ces derniers sont muselés par les nouvelles autorités parce qu’ils les  dérangent dans leurs nouvelles fonctions etatiques . Certains sont contraints à l‘exil parce que toutes les manifestations politiques sont interdites. Dans ces pays, c‘est bouche cousue ou…la prison. Pour éviter à notre pays, ce scénario catastrophe, c’est pourquoi, Idy avait rejoint la majorité présidentielle, dans un esprit républicain,dit-il. Il espérait, certainement, être un candidat de substitution, au cas où Macky Sall ne serait pas candidat. Mais Macky maintient le suspens, pour s‘occuper des choses de la République. Il reste, toujours, le maître du jeu!
 

Idrissa a profité de ce face à face avec la presse pour affirmer qu‘il est le leader de l‘opposition politique jusqu’à la prochaine élection présidentielle! Cette position, il l’occupe, selon lui, parce qu’il est arrivé deuxième à la présidentielle de 2019. Les autres acteurs politiques de l’opposition, sauront apprécier ce message, d‘un des leurs.

Le monde rural a reçu une importante manne financière de 100 milliards de FCFA de la part du Président Macky Sall. Cette somme doit servir  à la préparation de  la prochaine campagne agricole,  par l‘achat de matériels et autres intrants. Les femmes rurales agricultrices réclament leur part de cet argent pour leur meilleure implication à la recherche de la souveraineté alimentaire. Elles disent qu‘elles sont les mieux placées pour parler d‘autosuffisance alimentaire, elles qui s‘occupent, de tout ce qui est …alimentation, dans nos familles. Et elles le font bien !

Abdou GNINGUE
Journaliste Citoyen du monde 

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