L’après lancement du dialogue national, scruté de Nafiland

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Mes bien chers compatriotes

A Nafiland le Sénégal de l’au-delà mes concitoyens pensent qu’il ne serait pas surprenant que le Sénégal change de genre, et se mette au féminin, Pour les cinq raisons qui sont que la pirogue dont vient le nom déformé du pays de la teranga, sounugal est au féminin.

Que les sénégalais passent le plus clair de leur temps à jacasser à polémiquer à politiquer à faires des commérages et leurs jeunes hommes à danser en en crever les ondes sans aucune conséquence utile pour le développement,  comme au féminin.

Que les sénégalais sont versatiles et changent leur désirs, leurs opinions et leur demande sociale comme au féminin. Ensuite les sénégalais jugent par le cœur et non par la raison; comme au féminin.  Caractère dont le cardinal Richelieu disait qu’il exclut de toute administration publique ; car avançait-il une administration de cette nature  n’est jamais exempt de domination ou de bassesse.

Ce dialogue dont Nous parlons aujourd’hui a été également fécondé par l’émotion  de Monsieur le Président de la république, ce qui est admirable car l’être qui ne s’émeut pas est un monstre ayant perdu sa qualité d’hominien. Cette invite populaire cordiale, qui vient du cœur comme au féminin est auréolée d’une note sincère dans le sens de sans cire, sans masque ; ce qui élève son auteur à une hauteur magnifique d’où il ne peut plus regarder qu’en bas, le domaine du pauvre peuple, confronté au chômage à l’incurie et surtout à l’inquiétude d’être suspendu à des slogans, pendant que les milliardaires sans cause apparente tendent des pièges à l’opinion et au peuple sans mémoire, pour s’absoudre et continuer les narguer.

Les nafilandais s’étaient réjouis de l’esprit qui animait ce dialogue national et avaient souhaité qu’aucune onde négative ne submergeât la clairvoyance du maitre de cérémonie et qu’il ait pu juger du génie et de l’aptitude de ceux qu’ils avaient conviés pour tirer de ces concertations, des conclusions d’intérêt public qui seraient effectives pour consolider notre peuple et l’avancée de cette belle démocratie à relent participative .

Après huit heures de doléances plus que de propositions d’intérêt national,  les nafilandais se lassèrent de constater que la plupart des intervenants, avec beaucoup de flagorneries comme au féminin.  Soulevaient des problèmes personnels tels que les partis à financer. La libération de Karim Wade condamné par la république pour presque Deux cent milliards de francs CFA et qui n’a rien du tout remboursé.

Les querelles familiales de position des  deux Serigne ndakarou, qui du reste ne sont pas de trop et autres galimatias ; montrant qu’ils n’avaient rien à proposer pour l’émergence du Sénégal. Aussi Les nafilandais, sénégalais de l’au-delà se demandaient finalement si c’était  une invitation cordiale de Ndioganal (gouter amical vespéral) comme au féminin ; ou un dialogue pour l’intérêt supérieur de la nation sénégalaise.

Cependant malgré des forfanteries venues d’où personne n’aurait jamais cru ; certains intervenants se sont distingués par des propositions de développement accessibles immédiatement. Pour des raisons d’intérêt national, ces patriotes porteurs de propositions de solutions sur les épineux problèmes qui ne peuvent se résoudre par la politique politicienne mériteraient d’être agréés par l’état, malgré les hardies protestations de jalousie.

Alphonse de Lamartine disait que « la critique est la puissance des impuissants » Les nafilandais  croient à l’avancée et l’issue bénéfiques de ce dialogue qui ne doit pas être un marchandage ou une tentative de chantage ni un hameçon pour massifier le parti au pouvoir. Comme s’inquiète Monseigneur l’archevêque de Dakar “Si le dialogue, c’est pour des besoins ou intérêts individuels, ce n’est pas du dialogue mais du moussenté’’ (jeu de dupes). En souhaitant que les décisions qui sortiront de cette rencontre ne seront pas prises comme au féminin ; ce qui serait désastreux pour la république, la paix sociale, le travail, l’avancée démocratique du Sénégal et les tentatives de développement économique. Décider comme au féminin condamnerait ce pauvre pays à l’éternel recommencement. Décider comme au féminin effondrerait sérieusement les escaliers qui auraient permis hélas à notre peuple  d’émerger et de changer de vie

Patriotiquement vôtre

Papa Amadou Ndiaye

leconsulteursa@yahoo.fr

Changer de vie 13

 

 

 

 

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