L’ANPS, MA PASSION par Abdoulaye THIAM

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L’Association nationale de la presse sportive sénégalaise (ANPS) est à la croisée des chemins. Créée depuis 1970 par d’éminents journalistes sportifs sénégalais, elle a besoin d’un sang neuf, d’un nouveau style de management pour occuper la place qui lui revient dans la presse sénégalaise (CAP), au niveau zonal, continental (AIPS/Afrique) mais aussi international (AIPS/Monde).
C’est pourquoi, je me propose de conduire la prochaine équipe devant non seulement consolider les acquis mais aussi et surtout créer une nouvelle dynamique dans une profession qui accueille de plus en plus de jeunes journalistes mais aussi et surtout de jeunes femmes.
Démarche participative et inclusive
J’envisage, une fois élu, de rendre visite aux différents Services des Sports pour mieux m’enquérir des problèmes des reporters afin de mieux mener le plaidoyer auprès des autorités étatiques et fédérales. Cette démarche participative et inclusive permettra à la nouvelle équipe dirigeante de l’ANPS, d’être davantage proche des journalistes sportifs. Mon équipe envisage aussi d’effectuer des tournées dans les régions pour mieux intégrer les journalistes qui ont pris la décision de se spécialiser dans la couverture des activités sportives. C’est le cas aujourd’hui à Saint Louis, Mbour, mais aussi Ziguinchor et la Banlieue dakaroise pour ne citer que ces zones pour leur dynamisme et leur volonté de s’impliquer dans les activités de l’ANPS.
MES DEUX PRINCIPAUX CHANTIERS
Ma petite expérience des compétitions internationales (Jeux olympiques, Coupe du monde de football, Coupes d’Afrique de football, Championnats du monde d’athlétisme, coupe du monde d’athlétisme, championnats d’Afrique d’athlétisme, congrès de la FIFA, du CIO, de l’IAAF, de l’ACNOA, de la CAF…) m’ont permis de comprendre l’importance de la langue anglaise. C’est pourquoi, je voudrais que l’ANPS fasse de son mieux pour former et/ou renforcer les capacités de maximum de journalistes dans cette langue. A cet effet, nous allons essayer de signer des partenariats avec l’Ambassade des Etats-Unis, celle de la Grande-Bretagne, mais aussi le British Council (sessions de formation).
Mon autre chantier, je l’ai intitulé : «un journaliste sportif, un toit». L’idée est de convaincre les autorités qui entendent faire de Diamniadio une nouvelle ville, d’octroyer des terrains à l’ANPS. Nous allons y installer la cité ANPS via une coopérative d’habitat.
CLUBS DE LA PRESSE
Le journalisme étant une profession où il faut constamment se remettre en cause, nous allons essayer de pérenniser le club de la presse par une organisation périodique de débats sur des sujets d’actualités sportives dans toutes les disciplines. Il est souvent reproché, à tort ou à raison, à l’ANPS de ne se préoccuper que des activités liées au football. Nous allons essayer de casser cette illusion en donnant la parole aux différents acteurs du sport sénégalais mais aussi en posant des débats relatifs à certaines disciplines qui, jadis, avaient permis à notre pays d’être cité en exemple en termes de performances. Nous pouvons citer le basket masculin, l’athlétisme, le judo, le karaté, etc.
CAMPAGNE DANS LES COMPETITIONS INTERNATIONALES
De prime abord, il importe de lever toute équivoque et tout amalgame. L’ANPS ne va pas supplanter les Rédactions qui doivent désigner leurs reporters lors des campagnes et de les mettre dans des conditions de performance.
Toutefois, en tant qu’organisation de presse sportive, sollicitant des ressources au niveau de l’Etat et de ses démembrements, il est aussi de son devoir de jouer le rôle de facilitation aux différents envoyés spéciaux dans les compétitions. Notamment par l’envoi des éclaireurs (en amont), mais aussi pendant la campagne (missionnaires).
Par conséquent, l’ANPS va essayer d’être le plus équitable possible dans la couverture des compétitions internationales aussi bien en football (CAN ou Mondial) qu’en basket (CAN, Mondial) sans occulter la nécessité d’investir les compétitions des petites catégories. Si bien entendu le besoin se faisait sentir.
RUBRIQUES SOCIALES
Tous les journalistes sportifs n’ont pas la chance de travailler dans des organes qui leur permettent d’être dans des conditions de performance. Certains traversent beaucoup de difficultés. Quelles soient financières ou autres (maladies). Je n’occulte pas non plus les événements heureux ou malheureux. L’ANPS va poursuivre cette politique sociale, mais dans la plus grosse discrétion.
IMPLIQUER DAVANTAGE LES FEMMES
L’aspect genre est devenu une exigence dans les grandes démocraties mais aussi au sein des instances de décisions. J’en profite d’ailleurs pour saluer la désignation de notre compatriote, Mme Fatma Samoura comme secrétaire générale de la FIFA. Nous avons la chance d’avoir avec nous, des consoeurs pétries de talent. Ma conviction est qu’il faudra leur octroyer une bonne place au sein de l’association. Ça devrait commencer par la redynamisation de la commission féminine et le remplacement de Rouguy Niane Sam au sein du Comité directeur de l’AIPS/Afrique par une autre dès le congrès de Nairobi au Kenya.
PLACE AUX DOYENS
Mon intention est aussi de créer un Comité de Sages qui nous donnera des conseils pour la bonne marche de l’Association. Je consulterai régulièrement Mamadou Koumé dont je promets de désigner président d’honneur, mais aussi Babacar Khalifa Ndiaye, Abdoulaye Ndiaga Sylla, Pathé Fall Dièye, Abdoulaye Diaw, Cheikh Fantamady Keïta, Cheikh Tidiane Fall, Mamadou Bacary Traoré, Mamadou Diouf, Tidiane Kassé, Mamadou Kassé, Abdoulaye Dabo. Mais aussi le Professeur Abdoulaye Sakho, le Pr Oumar Dioum, El Hadji Malick Sy Souris, en cas de besoin pour les débats (CLUB DE LA PRESSE).
DOTATION EN MATÉRIELS
Mon équipe et moi s’engageons à chercher des partenaires pour équiper les reporters notamment en ordinateurs et en dictaphones. Nous allons aussi nouer des partenariats avec des opérateurs de téléphone pour rendre plus opérationnelle les tribunes de presse des différents stades de Dakar (wifi, tables, collation etc.)
LIMITATION DE MANDATS
Nous, journalistes sportifs, sommes les premiers à décrier les présidents de Fédérations nationales, d’instances zonale, continentale voire internationale qui s’éternisent au pouvoir. Or, depuis quelques années maintenant un vent d’Alternance souffle un peu partout. Au Cio, aucun président ne peut faire plus de 12 ans à la présidence. Le président mandat est de 8 ans. Le second est de 4 ans. Ce, depuis la présidence du Belge Jacques Rogge. La Fifa a suivi la même dynamique avec trois mandats de quatre. Ensuite, c’est la CAF qui a fait dans le mimétisme. Au niveau national, aucune Fédération sportive n’est décidée à limiter les mandats de ses présidents. C’est pourquoi, je propose de faire mieux que le CIO, la FIFA, la CAF, avec un mandat renouvelable une seule fois. Mes chers confrères, mes chers frères et sérères, voilà pourquoi, je souhaite compter sur vous pour mieux à bien cette exaltante mission.
Unis nous serons plus forts
Unis nous porterons nos sports hauts
Vive l’ANPS
Vive le Sénégal
 
Abdoulaye THIAM
Journaliste

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