Lancement de la seconde phase du P2RS: 7 milliards seront injectés dans les communes de Djirnda, Bassoul et Fimela

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Fatick: Apres une première phase au niveau de six (6) regions (2015-2020), le Programme multinational de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS), vient de lancer sa seconde phase dans la région de Fatick.
« Mais celle-ci verra les activités impacter 5 departements: Bakel, Fatick, Foundiougne, Kanel et Matam pour une dizaine de communes », a révélé Arona Doumbouya, le représentant du coordonnateur national du P2RS à la cérémonie présidée par le Gouverneur de region Mme Seynabou Gueye.
Selon Arona Doumbouya, « 20 milliards de FCFA seront consacrés au financièrement des différentes activités prévues dont le tiers (7 milliards) sera consacré à la region de Fatick plus particulièrement dans les trois (3) communes de Fimela, Bassoul et Djirnda qui sont éligibles ».
Le programme qui sera exécuté sur une periode de 5 ans vise à accroître, sur une base durable et résiliente, la productivité et les productions agro-sylvo pastorales, les revenus tirés de ces chaînes de valeur agro-sylvo pastorales et halieutiques.


Un projet d’ailleurs qui ambitionne de renforcer les capacités adaptatives des populations par une meilleure maîtrise des risques climatiques tout en contribuant à l’atténuation du changement climatique.
Tel qu’indiqué dans le document annexe, les actions devraient toucher 45 000 ménages vulnérables et contribuer a une production additionnelle de 108 000 tonnes de céréales, 86 400 tonnes de production animale et 20 000 tonnes de production halieutique et la création de 2500 emplois.
Un projet donc qui vient à son heure comme l’ont indiqué les nombreux intervenants lors des debats qui ont suivi la présentation. « Il constitue pour nous une importance particulière du fait que cette seconde phase va beaucoup impacter positivement les insulaires », a souligné Badara Diome, le maire de la commune de Djirnda. Surtout que, a tenu à ajouter Badara Diome, « la première phase n’avait pas intervenu dans les îles du Saloum et que cette fois-ci, les communes insulaires de Djirnda et de Bassoul sont éligibles en plus des iles de Marlodje dans le département de Fatick ».
Surtout dans le développement d’infrastructures aquacoles, les chaines de valeur agricole, la production animale à travers la mise en place et le suivi d’un élevage de petits ruminants, la protection de l’environnement et la régénération des ressources ligneuses entre autres.
Pour le Gouverneur de Fatick, cette seconde phase vient à son heure après le retard accusé au démarrage. En ce sens que pour la première phase entre 2015 et 2020, avec un taux de décaissement de 100%, les populations impactées avaient manifesté toute une satisfaction même si, le projet n’avait pas intervenu dans les îles. Mais pour cette fois-ci, il est prévu un vaste programme de mise en oeuvre d’activités génératrices de revenus au profit des jeunes et des femmes.
Dans cette mouvance, le maire de Djirnda Badara Diome et le représentant du président du conseil départemental de Foundiougne ont rappelé la promesse que l’Etat avait faite de réaliser un programme d’urgence fluvio maritime mais qui tarde à démarrer. Dans lequel programme les insulaires souhaitent selon Mr Diome, « vivement la réalisation de ponts de franchissement et des routes que ce soit au niveau des îles du Saloum que celles de la Casamance ».


Mohamadou Sagne

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