Lamine Séne président de l’interprofession de la filière anacarde en Casamance demande aux acteurs de faire preuve de volonté de professionnalisme et de solidarité
Ziguinchor abrité ce mercredi 22 avril 2015 un atelier de construction sociale de la demande, de formulation et de planification de projets de services agricoles de la filière anacarde.
C’est à l’actif du Cadre de Concertation des Opérateurs de la filière anacarde en Casamance, du Programme d’Appui au développement économique de la Casamance (PADEC).
Mais également du programme de développement intégré de Fatick (PDI), International Relief and Development (IRD) et le Fonds national de Développement agro-sylvo- pastoral (FNDASP) conjointement.
Un atelier qui a regroupé les acteurs de la filière venant de la Casamance (régions de Kolda et Ziguinchor), de Fatick, Dakar, Thiès, qui vise à faciliter la structuration pertinente et cohérente de l’offre des services agricoles basées sur la demande des acteurs de la filière anacarde du Sénégal.
Pour y parvenir Mr Lamine Séne président de l’interprofession de la filière anacarde en Casamance souligne qu’il faut indispensablement avoir une interprofession forte, dynamique et responsable.
« Nous devrons œuvrer ensemble pour avoir à la base des organisations professionnelles solides, démocratiques et suffisamment représentatives » a-t-il fait savoir.
Souligne t-il qu’il faut également une participation active de l’Etat, une synergie de l’intervention des programmes et projets qui interviennent dans la filière anacarde.
« Si nous voulons développer la filière anacarde, nous devons tout d’abord, faire preuve de volonté, de professionnalisme et de solidarité pour tirer pleinement des avantages qu’elle offre, opportunité de partager nos expériences » a suggéré Mr Lamine Sène président de l’interprofession de la filière anacarde en Casamance.
« Mais aussi de réfléchir ensemble dans un élan de solidarité, pour trouver des solutions idoines aux nombreux problèmes qui entravent le développement de la filière » a-t-il ajouté.
Lamine Cissé responsable suivi évaluation au niveau de l’Ong IRD basé à Dakar de rappeler que cette filière a besoin d’être développer dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. « 15% de la population vivent de l’anacarde c’est 22000 ménages qui produisent l’anacarde » a-t-il soutenu.
Ibrahima Mamina Goudiaby
About Post Author
Visited 122 times, 1 visit(s) today