LA GESTION TRIPHASIQUE (senghorienne, diouffiène et wadène) DE L’HISTOIRE SOCIALE DU SENEGAL !!!
La sociologie du Sénégal de ces cinquante (50) dernières années peut se résumer en une triptyque machiavélique:
_La phase Senghorienne avec sa politique du dialogue avec la carotte et le bâton: C’est à partir de ce moment qu’on a appris aux Sénégalais à se mentir entre eux, et aussi le début des frustrations car à cette époque le leitmotiv de la RIAC était sans équivoque: « Ne jamais nommer à un poste-clé quelqu’un dont on peut faire l’éloge des ancêtres », semant ainsi la zizanie, la suspicion et la méfiance parmi les valeurs sûres de la patrie qui, pourtant étaient de vrais républicains. Aussi disparaitront-elles de la république après juste le temps d’une vie active, soit 25 à 30 ans, et leurs enfants seront écrasés au bas de l’échelle sociale. Et l’école est passée par là. Car, si certains sont étouffés dans leur coquille, les uns sont découragés en cours de route juste après leurs premiers balbutiements, et les autres plus tenaces et plus coriaces ne seront acceptés qu’après maintes humiliations.
C’est ainsi que là où on devait avoir un général preux et patriote, on en fait un psycholoco ou un socioloco ou un philodoff; là où on devait avoir un bon fabricant de djembés, on en fait un grand quelqu’un avec les honneurs et la distinction usurpés: et là où on devait avoir un sage pertinent, on a un hypocrite majeur et menteur invétéré.
Plus une négativ’action qu’une discrimination positive. Et cela dura vingt (20) ans.
_ La phase Diouffiène avec son maître slogan: « Ce que tu refuses, dix (10) de tes pairs l’accepteraient avec joie », en toute connaissance de cause car le sang ne ment pas.
Ce fut le début de coquinisation de la république-banania avec ses détournements massifs de deniers publics, ses crimes non résolus, l’emballement de la négativ’action et le haro sur la république-banania par de sinistres individus aux desseins bien dissimulés mais très clairs pour peu qu’on ait un tant soit peu d’entendement. L’on se rappelle des nombreux comités de soutien à l’action du Président Abdou Diouf (COSAPAD) et le début d’un multipartisme qui évoluera sans nul doute dans le mauvais sens, plus pour distraire et divertir le peuple que pour son véritable bien.
C’est pendant cette période que l’on assista au crime crapuleux politique, le plus odieux de tous les temps, pour lequel le plus vil mensonge d’état fut servi au peuple pour on ne sait quelle raison! Certainement la toute puissance des obédiences occultes qui foisonnent dans ce pays! Aussi, l’indemnisation de cette mort brutale,suivie de la loi Ezzan, ne devrait ni surprendre, encore moins entraîner la cacophonie corolaire. N’étaient-ils pas tous complices? État brigand, justice lâche et pourrie, et politiciens véreux sans éthique. Ainsi, c’était un évènement malheureux banal et personne n’était responsable! Ou l’encanaillement de la république-banania avec la complicité de la France, face à un peuple qui pourtant réclamait justice. Rien n’y fera. En lieu et place, une véritable comédie judiciaire lui avait été servie. La suite restera toujours cocasse. L’Arnaque de la Conscience et de la Mentalité des peuples fera le reste car le despotisme, la corruption et la gabegie croissants d’un système dictatorial excèderont plus tard un peuple surmanipulé aboutissant au départ prématuré (?) du Président Abdou Diouf, sous l’égide d’une France invisible qui le récompensera rapidement par la Présidence de la Francophonie.
Seulement, il n’y avait rien de démocratique dans la transition de l’an 2000, entre un homme qui avait tout à perdre en s’agrippant au pouvoir et un homme qui était prêt à mettre le pays à feu et à sang sous le prétexte d’un hypothétique tripatouillage électoral. Oh Peuple! Quand te réveilleras-tu? 20ans encore!
_ La phase Wadienne ou de l’Alternance à la transparence opaque qui, en fait est le peaufinement des deux systèmes précédents, royalement servie sur des plats en or massif après une douce transition (?)Pouvait-il en être autrement (?) sur fond de deal politikchien sur le dos des peuples surmanipulés et tenus dans l’ignorance totale. Le scrutin dit « universel », une des pires infamies qu’on ait transplantée en Afrique, y est passé. Toujours est-il que le nouveau Représentant Indigène de l’Administration Coloniale suscitait beaucoup d’engouement, d’espoirs et de rêves pour les peuples manipulés qui étaient très loin de se douter que le pire était à venir, entre gabegie, violences d’état tous azimuts, je-m’en-foutisme et ma-teï institutionnalisés, aggravation aigue de la négativ’action avec inversion accrue des rôles étendue à tout le territoire sénégalais, au vu et au su des populations divisées et snobées au nom de la république, avec intimidation à la clé. Où tout cela risque-t-il de nous mener? Qui vivra verra!
Le visionnaire et patriote Lamine Coura Gueye avait très tôt prévenu la nation devant la dangerosité du système discriminatoire mis en place dans ce pays dans le cadre d’un vaste Complot contre les Peuples, notamment contre les valeurs pures et sûres de ce pays. Que ce qu’il redoutait soit réalisé quarante (40) ans plus tard et que le système mis en place décide de le commémorer, relève plus d’un snobisme mal placé que du respect de la grandeur de cet éminent visionnaire plus que patriote.
En effet, s’il faut trois (3) anonymes, deux (2) apatrides, trois (3) synonymes, et deux (2) homonymes pour faire une république-bananière, il en faudrait beaucoup plus que ceux-là pour un vrai et réel patriotisme..
Loin de moi toute idée et/ou tout sentiment de racisme, de xénophobie, d’ethnophobie, de castophobie et/ou de toutes autres phobies complexes non encore définies mais le sentiment qu’on nous prend pour des cons après s’être joué de nos pères, avoir trompé nos grands-parents et menti à nos ancêtres a pris le dessus sur tout bémol qui aurait pu bénéficier aux différents systèmes-cons mis en place dans ce pays depuis cent-quinze (115) ans avec leur emballement frénétique de ces cinquante (50) dernières années qui a fini par transformer des terres des Hommes d’Honneur Intègres en une terre de basse abjection et de pourriture dominée par la corruption, la magouille, le clientélisme, le dilettantisme et le larbinisme, la lâcheté et l’Excellence de l’Incompétence, tous résultats de la discrimination sociale fondée sur la Roture et la Caste prônée dans ce pays par la négativ’action des valeurs sûres et l’inversion des rôles.
C’est ainsi qu’à dix-sept (17) ans, après l’arrivée au pouvoir du Président-héritier Abdou Diouf, je m’étais dit que c’est « l’homme qu’il nous fallait ». J’ai dû déchanter un (1) an plus tard, en janvier 1982 après le premier anniversaire de son investiture pour des raisons personnelles: lui aussi avait un programme qui nous prenait pour des cons. Ce sont ces mêmes raisons personnelles qui m’ont habité en 1989 à vingt-six (26) ans. Car si, à vingt- cinq (25), j’étais manipulé comme tout bon Sénégalais à l’idée de changement « Sopi » de Me Abdoulaye Wade de 1988, je dus me résoudre à la conviction certaine que je n’avais fi à aucun de ceux qui s’entre-tuaient pour diriger la nation. Heureusement que je n’avais jamais milité dans un quelconque parti politique, et jusqu’à présent. Gloire à Dieu!
En effet, je n’ai ni exemple, ni modèle et encore moins de référence dans l’échiquier politique pourri de ce pays qui ne fait qu’emprunter ses idées et ses réflexions; c’est-à-dire rien d’originalité et de propre! Sinon appliquer les directives de connardisation du peuple. Pourtant le génialissime Me Abdoulaye Wade, de par son ingéniosité me fait beaucoup sourire pour peu que nous avons eu beaucoup de similitudes d’idées, notamment:
– sur la ceinture d’eau qui entoure le Sénégal (1993),-le référendum, non pas pour une nouvelle constitution, mais pour la république, quitte à en proclamer une deuxième (ou plutôt la vraie première) définie et déterminée par les peuples avec une constitution forte intouchable pendant au moins un quart (1/4) de siècle. Ce qui mettrait fin à la sale guerre en Casamance.
– la provincialisation, une parmi les nombreuses politiques qui peuvent sauver la république et permettre l’épanouissement des peuples par un mieux-être et une meilleure gestion des affaires et deniers publics.
– l’érection d’une deuxième capitale; à ce titre, beaucoup de propositions ont été énoncées, toutes aussi fausses et futiles que distractives et clownesques. La seule et vraie capitale d’un Sénégal digne et fier ne peut et ne doit être que dans la Principauté du Djoloff originel, même si la république créée par le Blanc et entretenue par ses différentes Représentations indigènes de l’Administration Coloniale en ont fait un bled pourri et oublié poussant même le dédain jusqu’à la maintenir au stade de simple département sans aucune infrastructure. Pour mieux la tuer. Pourtant, non seulement le département de Linguère est le centre du Sénégal mais mieux, il est seul à pouvoir bénéficier de pistes de production permettant à la fois l’accès rapide au Fouta, au walo, Ndiambour, Baol, Cadior, Sine-Saloum et au Boundou. Ce que la République par cynisme refuse de voir.Pourtant le devin et stratège Ndiadiane Ndiaye, provenant de la rive droite du fleuve Sénégal dans le Walo, sacré dans le Sine l’avais choisi comme Capitale. En effet sans carte de géographe ni boussole, il s’était établi dans ce lieu qui, en fait était le centre de ce qui sera son futur Empire, le Djoloff.
Ou les Représentants Indigènes de l’Administration Coloniale ne lui arrivaient pas à la cheville ou elles étaient à mille lieues des aspirations du bien-être des populations sublimées de respect aucun. ( Que Dieu bénisse tous les Empereurs et Rois du Djoloff et leurs descendances ! ). De véritables stiff necked fools qui n’ont même pas pu sauvegarder le Walo dans son intégralité, bradant plus de la moitié de son territoire. Il est vrai que pour tuer un arbre, on n’a pas besoin de l’ abattre, il suffit tout simplement de lui couper les racines et le temps fera le reste. …
« QUE CEUX QUI ONT COMPRIS EXPLIQUENT À CEUX QUI N’ONT PAS COMPRIS, QUE LES AVERTIS PRENNENT EN CHARGE LES IGNORANTS ET QUE LES ILLUMINÉS ÉCLAIRENT LES OBSCURANTISTES! »