«La bonne justice est une justice rapide»

Cette assertion est de Valérie Pécresse, femme politique et écrivain française. Une conviction de Valérie Pécresse qui épouse celle des nouvelles autorités du pays mais aussi de la majorité des sénégalais qui ont voté pour le changement systémique. Les propos du Chef de l’Etat, lors de son face à face avec la presse le 4 avril dernier, s’inscrivent d’ailleurs dans ce cadre. « Il appartient aux Sénégalais de mettre la pression sur la justice, pour qu’elle fasse son travail. Le temps de la justice n’est pas le temps de la politique, mais ça doit être le temps du peuple au nom duquel cette justice est rendue », disait avec conviction le Président Bassirou Diomaye Faye. Lequel n’a d’ailleurs pas eu tort de rappeler à qui de droit que le temps de la Justice doit être le temps du peuple au nom duquel cette justice est rendue. Car le disant il démontre à juste titre toute la considération qu’il a envers cette majorité de la population sénégalaise qui a voté pour le changement à tous les niveaux notamment contre la protection des pilleurs de nos deniers publics et des pourfendeurs de notre peuple.
Cette posture du Chef de l’Etat, de son Premier ministre, du Haut Représentant du Président de la République et des plus hautes autorités du pays s’inscrit, en effet, dans le même registre que celle des populations pour qui la Justice est rendue. Cette majorité de la population qui ne cesse de réclamer l’accélération de la reddition des comptes mais aussi la traque des responsables des tueries des manifestations sanglantes de 2021 à 2024. Le Ministre de la Justice et son département ministériel sont donc interpellés pour accélérer les procédures judiciaires concernant certains pontes de l’ancien régime parce que « la bonne justice est une justice rapide. »
Bassirou DIENG, Journaliste, Coordonnateur de Mimi24 du département de Pikine et Chargé de Communication nationale de Mimi24